vendredi, 30 septembre 2011
Vendredi, sans hâte (Unhurried Friday, Act 2)
Pause déjeuner, de retour à la maison. Bruit machinal de la grue qui vire, vociférations du grutier. La chatte mange une sardine, lape le lait, se lèche. Un papillon jaune citron (très pâle) volète dans mon champ de vision. Seule l'allure du prunier, presque nu de feuilles (rabougries), permet de distinguer entre l'augure de jours brûlants et une fin de partie aux accents magnifiques. Peu s'en faudrait que je ne pleure. De joie précaire, espérons.
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