samedi, 05 novembre 2011
Aux yeux de Frumence
Ta moustache nous ensemence
Frêle maréchal des logis,
Quoique tu aies pour nom Frumence
Et si depuis longtemps tu gis
Hors du vaste décor lunaire
Où Henri Rousseau te dressa
Pour séduire celle qu'une aire
Aux bêtes fauves ne pressa.
C'en est ainsi, pauvre Frumence
Au prénom tantôt oublié
Inactif à toute romance,
Et sans rendre mon tablier
Que ma plumine trubliée
Ton souvenir réensemence !
16:16 Publié dans Aujourd'hier, Diableries manuelles, MAS, Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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