vendredi, 04 novembre 2011
Au départ de Tavers
Détestant autant l'alizé
Que vague et sombre le soleil,
Abhorrant le reflet vermeil
Sur l'abbatiale de Luzé
D'un rayon à peine en éveil,
Nous avons gagné Trélazé
– Tout en maudissant l'alizé –
En pélerinesque appareil :
Makila à la main, pour les
Brigands de bord de Loire ; ourlets
Bien nets au bas du pantalon ;
Gourdes, carnets, tout ce qu'il faut
Pour s'escagasser les talons
Sous de fictifs vols de gerfauts.
08:45 Publié dans Sonnets de juin et d'après, Tropographies | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
;) j'aime bien
Écrit par : if6 | vendredi, 04 novembre 2011
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