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lundi, 10 décembre 2012

Elfe noir

    Une fois encore – décidément, est-ce la bénédiction des fins de dimanche nocturnes ? – j’ai un peu bougé, navigué, non jusqu’à la cuisine, mais, les pieds glacés d’être restés près du carrelage froid, jusqu’au sous-sol, accompagner la chatte, et ce avant de poursuivre ma curieuse tâche, transformer un des matériaux du cours d’agrégation, complexe objet, en un exemple documentaire à l’appui du cours magistral de documentation de première année, complexe manœuvre. Toujours je me rassure dans de tels moments, quoique les pieds soient froids, d’ébullition intellectuelle, me disant que la machine est toujours prête à repartir, l’objet parcheminé et insaisissable (dont on a pu craindre qu’il se soit étréci comme nèfle pourrie, ait noirci à l’instar d’une noix caduque) donne de fiers coups de pied. Déjà, la reprise en main de ces carnets, chantiers parallèles, pouvait rassurer, c’était – malgré l’abandon du projet Cummings dont tout le monde se contrefout, mais dans l’anticipation de la traduction des essais d’Amit Chaudhuri – une longue voie meublée de fermes pierres. Moments d’ébullition, d’incarnation farouche, constater que la force reste toujours cette rapidité saisissante de l’esprit, si on ne m’enlève pas ça je ne suis pas encore mort, laissé pour compte, pas sur le carreau.

 

00:11 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (1)

Commentaires

Tout le monde se contrefout de tout ce qui concerne les autres. Cela n'a aucune importance au fond. Votre ébullition intellectuelle et votre capacité de travail est remarquable. Bon à part ça la vie continue Noël arrive à grands pas et je vais aller voir qui est Amit Chaudhuri.
bonne semaine!

Écrit par : if6 | lundi, 10 décembre 2012

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