Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

vendredi, 21 décembre 2012

6624 – 7364

    Je connais un bar, écrit-il, je connais une sorte de petit restaurant ou de café étrange, où l’on joue au tarot, au poker, où les patronnes invitent d’éclectiques formations de musiciens qui se rassemblent autour du piano Callas, tandis que les clients, sirotant qui une Loburg, qui une Leffe, qui un verre de claret chaud, les écoutent, guettant les mouvements du chapeau électrisé (avec ses ampoules), dans une ambiance feutrée et tranquille de fin du monde, clients qui se hissent sur les tabourets, contre le comptoir, ou se vautrent sur les poufs de diverses couleurs pastel, jeunes filles vêtues de pulls marins seyants, adolescents déjà vieux aux chevelures remarquables, un bar où le piano Callas semblait s’enivrer sous les volutes.

10:12 Publié dans 732+366 | Lien permanent | Commentaires (0)

Les commentaires sont fermés.