lundi, 01 décembre 2014
Fureurs
Je suis comme ces chiens
au pelage mité que mine la pelade
à peine une engueulade
et je ne sais plus qui je suis ni d'où je viens
à peine une incartade
on me dit reste cool tu sais c'est pour ton bien
reste calme et serein
affiche partout un sourire de pintade
Que n'avons-nous amis
cinq vies pour qu'une soit tranquille
et tout trier minutieusement au tamis
d'un esprit relâché — cinq vies simultanées
au fond des bois, au cœur des villes
sans ces fureurs damnées ?
04:49 Publié dans Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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