samedi, 20 février 2016
Deux poids
Qu'y puis-je si je trouve le takin plus beau et plus émouvant que le panda, ce gros lourdaud qui ne sait rien faire d'autre que se vautrer, dépiauter des bambous et vaguement, un jour par an, se rappeler de tirer un coup (je crois que la femelle y est moins résignée que le mâle, c'est tout dire) et mérite, de la sorte, sa multiplication en millions de peluches, et toute une diplomatie peu ragoûtante, alors que le takin, avec sa toison aux couleurs si variables, avec sa bonne gueule de mercenaire pacifique, reste largement méconnu, ce qui lui va bien, à ce grimpeur des pentes raides sous des ciels arides, qu'y puis-je ?
10:26 Publié dans Artois, à moi | Lien permanent | Commentaires (0)
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