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mercredi, 29 juin 2016

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    Pas atteint rue Védrines (encore), en suivant, prestement, le fiston en trottinette, par le matin d'été frisquet, avec, dans la tête, pour rengaine du jour, “Deux ou trois choses pour elle” d'Yves Simon (c'est une camarade d'hypokhâgne, Maïténa, qui m'avait repiqué l'album Liaisons sur une cassette). — Il y a longtemps que la cassette est cassée ou perdue, ou qu'elle a été jetée, et dans quinze ans, qu'on ait pu écouter ça sur YouTube nous semblera pareillement brontosaurien. (Accélération technologique.)

09:45 Publié dans 1177 pas, Les Murmures de Morminal, MUS | Lien permanent | Commentaires (0)

Rançons

Untung-untung

    29 juin 2011

Le gamin qui, pris les doigts dans la confiture, bredouille "c'est pas moi, j'ai rien fait" a moins l'air de mentir qu'Alain Juppé, répondant à David Pujadas à 20 h 29 et disant "non, la France ne verse pas de rançon".

 

29 juin 2016

Il y a donc cinq ans que Ghesquière et Taponier ont été libérés, et presque cinq ans, aussi, par voie de conséquence, que j'ai acheté mon ciré d'été jaune pâle.

06:32 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 27 juin 2016

Hauteur limite

    Quel est le sens de la parole, quand le crépuscule s'embrase, pour tous les gens qui guettent l'orage ? Quelle folie s'empare de leur âme ? Le mystère en béton demeure entier .

On se demande bien qui va loger dans ces centaines de logements face au va-et-vient des camions dans la plus totale incertitude, dans la plus totale incertitude des phénomènes de forme ; on se demande si la plupart de ces appartements ne vont pas rester déserts alors que dans le quartier il y a tant de maisons à vendre qui ne trouvent pas preneur et de locaux commerciaux totalement désertés.

La broussaille autour des grandes bennes. Les fleurs mauves le long du gravier dépenaillé. Quel est ce mystère ? Quelles sont les forces de la résilience ? Quel est l'écho de la plaine ?

Hauteur limite on peut casser des briques. Arbre frêne on peut riposter par des bourrasques interminables.

14:50 Publié dans Élugubrations | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 26 juin 2016

Fin de pratique

    Les abeilles sont déjà à l'oeuvre dans les troènes, dont elles adorent le bouquet comme j'en aime le parfum. Un bourdon tourne autour de moi. C'est le comble ! Ratiboiser des étagères pour les faire tenir sous un toit en pente, dans un coin balayable, c'est un peu risqué. Le vieux cracha son mégot par terre, l'air de rien. Il y avait quelque morgue dans le geste de cette dame... Elle coupait les cheveux en quatre, c'est sûr. Moi, je lui demandais, non, j'exigeais d'elle qu'elle arrête de battre la campagne. Tant de ponts d'où se jeter, tant de tertres, tant de macchabées dans leurs chambres froides. Ce texte, j'y ai mis le plus grand soin. Elle faisait fi de mes exigences, n'exhibait que ses sottes quenottes.

10:31 Publié dans Dimanche pleurera | Lien permanent | Commentaires (0)

Je veux dire

Untung-untung

    26 juin 2009

Mais ça ne faisait pas au moins 20 ans qu'il était mort, Michael Jackson (je veux dire le chanteur) ?

 

26 juin 2016

Il y a aussi, je l'ai appris un autre 26 juin, un bar à Pithiviers qui se nomme Les Six Troènes. Pourquoi avoir peur de la répétition des adverbes ? De la répétition tout court, après Stein, Beckett, Pinget, Lobo Antunes, Markson ?

Je veux dire le chanteur. Alors répète.

07:29 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

samedi, 25 juin 2016

Mes fistons

Untung-untung

    25 juin 2013

Ce qui est bien, quand tes fonctions de responsable pédagogique t'amènent à travailler avec des hispanistes, c'est que tu reçois des mails collectifs dont le texte est tel que suit : « También yo reitero mi participación mefistofélica. »

 

25 juin 2016

Oméga est dans le canapé, le nez bouché (s'enrhumer un 24 juin...), à lire un tome de La Cabane magique. Alpha, que je suis allé chercher à minuit passé à la “boum des 3e” au collège, consulte le site des Zoos dans le monde, dans sa chambre.

Tempus fugit...

11:31 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

vendredi, 24 juin 2016

Ruine presque

Untung-untung

    24 juin 2011

Je gribouille des dizaines de cartes bristol dans mes bouquins de Philip Roth.

 

24 juin 2016

Beaucoup, et si peu. Pour rester dans le domaine des livres, fini Les Exozomes, (bien) entamé La Ruine  presque cocasse d'un polichinelle. (Depuis le temps que je me dis que je devrais juste faire des vidéos de lectures, sans montage, sans rien, du brut...)

23:20 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 20 juin 2016

Intérieur jour

    Les empreintes dans le granit d'un monde intérieur imaginaire fuient devant la probabilité des heures, la pétrification des horizons. Il n'y a jamais un moineau dans le ciel quand le ciel interminablement reste gris, il n'y a pas un pinson pour surprendre la marche, pour promener ses trilles sur une portée tout aussi imaginaire que le monde intérieur fait d'effusions, d'étreintes, de châteaux en Espagne comme de road movies en Australie.

Passez muscade, pour la cavalcade des saisons.

Plus de printemps, rien que de mornes saisons. Jamais plus voir le pinson à la cime, contempler de nulle part l'abîme.

Chialer dans la cuisine, avec Flaubert et la possibilité intense du quadruple génitif, à contempler la disparition de la possibilité du pinson des arbres, quand il passe dans le trou béant de votre monde intérieur, à moins aussi qu'on ne soit géniteur, qu'on n'ait engendré une nouvelle vie, vivre pour les plus hautes amours.

Tout asservir.

Être tout asservi ?

Ce matin aussi, les arpèges ne sont pas les alpages, les carambolages ne vont pas en cavalcade, quand je franchis le rond-point pour m'aller abreuver aux arbres je fais toujours hyper gaffe.

Prosit, à la gentiane ou à la camomille.

Saisons inexistantes, tout est gris.

12:21 Publié dans Élugubrations | Lien permanent | Commentaires (0)

dimanche, 19 juin 2016

Co-cul

Untung-untung

    19 juin 2013

Reçu l'annonce d'une soutenance d'HDR sur "La question d'autrui dans l'espace de la co-culturalité". Et on se demande pourquoi je bartlebyse face à tout ce cirque.

 

19 juin 2016

Pourquoi ces longues friches de pure fainéantise ? Je compare, car je sors d'un silence de presque trois semaines, alors que l'écriture, contrairement à la recherche, ne demande pas d'organisation. La mise en forme ultérieure, il y a longtemps que j'y ai renoncé.

Toutefois, le sillon de bave terreuse de l'escargot, ce n'est pas difficile.

07:32 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)