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samedi, 17 septembre 2016

Espadrilles sans arpenteur

Untung-untung

    17 septembre 2014

Il faudrait ne porter d'espadrilles qu'absolument neuves, telles qu'elles enserrent parfaitement le pied. La pointure, une ou deux en-dessous, souvent, de votre pointure habituelle. Après un ou deux jours, parfois moins, l'espadrille se relâche autour du pied.

Cette mollesse, me dira-t-on, c'est la vie. Mais un pied chaussé n'est pas la vie.

L'espadrille est très à part — ce que j'ai écrit ne vaut que pour l'espadrille.

Tiens, ça me donne envie de relire Chaussure de Quintane.

 

17 septembre 2016

Ce matin, je découvre l'existence d'un forum Facebook aussi hétéroclite que foisonnant, semble-t-il, “Sur les traces de Robert Walser”. Quelqu'un a-t-il étudié l'importance du pas — comme du soulier — chez Robert Walser ? L'an prochain, fêtera-t-on le centenaire de Der Spaziergang ? Me mettrai-je enfin un jour à reprendre Memory of Snow and of Dust pour y débusquer la figure de Walser (et les échos des microgrammes dans Mouroir) ?

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