jeudi, 23 juillet 2020
@9
24 juillet
c’est ainsi qu’on vide encore
des placards déjà vides
mémoires lucides
gardent du passé le hardcore
repoussant le drap humide
on aère on essore,
le souvenir fore
en soi plus profond qu’une ride
comme passe devant l’écran
le moustique zézayant
éclairé il n’échappe
pas au claquement
de la main l’écrasant,
oh temps ton long travail de sape
07:36 Publié dans Sonnets aphones | Lien permanent | Commentaires (0)
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