vendredi, 29 mars 2013
Le printemps semblait poindre
Le printemps semblait poindre. Et puis rien du tout, peau de zébi en quelque sorte. Les poètes allèrent chercher, au fond des bennes, leurs complaintes sur la prairie morte. D'autres préfèrent cueillir les asphodèles dans la vallée de l'Indre.
Sur les réseaux sociaux, comme toujours, on employait la manière forte. S'enflammer, que cela ne mène à rien, ou à pas grand chose, ne suffit pas à éteindre. Chevillard évoque encore Albert Moindre. —L'hiver, pas de quoi se sectionner l'aorte.
Il vous reste des alizés. Une fauvette noire mâle s'active dans la haie de troènes. —Les poètes, cette race infecte, ne comprennent pas que nous cédions à nos humeurs maussades.
Ce n'est pas encore pour ce week-end, pandas et chimpanzés ! Les poètes fouillent de plus belle dans les bennes, eux à qui on devrait tout pardonner — sirops, furies et passades.
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15:39 Publié dans Sonnets bifides | Lien permanent | Commentaires (0)