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mardi, 03 juillet 2007

Tout ce qui me tombait sous la main

    1er juillet toujours. J’ai laissé mûrir en moi ces moments. Dans la chambre jaune, au hasard des bercements, je lus tantôt les vingt premières pages d’Acide, Arc-en-ciel, tantôt quelques chapitres de Till Eulenspiegel, tantôt encore des lettres de Thomas Gray ou des poèmes de Dana Gioia. Dans la chambre jaune, une frise de verdure me tenait compagnie. J’ai repensé aujourd’hui au premier texte que j’ai connu de Monénembo, Pelourinho, car le dernier Agualusa s’en rapproche, pour la collusion mi-mythique mi-historique entre Afrique et Brésil. Pourquoi le Brésil ? n’est-ce pas un titre de la meuf à Doc Gynéco ? Tout ça est loin déjà : Pelourinho, en 1995 je crois. De l’eau a coulé sous les ponts, et bien des pèlerins se sont usé les semelles près des chapelles et des calvaires, moqués par le Christ en croix. Oui, tout ce qui me tombait sous la main.

dimanche, 08 octobre 2006

Un peu froid

    Naines et veuves, c'est dormir qui nous convoque. (Presque plus de batterie, de jus, de vigueur dans la machine, et dans le corps plus guère.) N'allez pas chanter vainement, sur les toits ni parmi les tombes, lorsque l'aube renaît, que la cheleur se dissipe, et que, dans les brises qui vous bercent, un nom circule. Veuves et naines aussi font leur tête de bourrique, et les caisses de vin sont vides, pour la vie qui reste.

23:00 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Journal