lundi, 20 mars 2006
Le lot est tiré
[Lire le chapitre précédent.]
Mon cher Laurent,
Que d’eau coulée sous les ponts, hein ? J’ai le sentiment que tu t’ennuies plus encore dans ta vie de tous les jours qu’à l’époque de nos amours malheureuses. Tu t’encroûtes (j’ai mes espions). Pourtant, je subodore que l’enveloppe qui couvrira ce billet va rester des semaines intacte, à prendre la poussière peut-être. Je n’ose imaginer même le foutoir chez toi. Je te taquine, tu vois. Quel espoir ai-je même que tu continues à lire, le jour où tu auras enfin décacheté l’enveloppe – si je me gausse ? Bon, ce n’est pas méchant.
Je voulais seulement t’écrire que je viendrai dans ton coin le mois prochain. Un taudis pour touristes m’abritera à Cauterêts du 21 au 27 février, et j’aimerais qu’on se revoie. Ecris-moi. Don’t be shy.
De l’anglais maintenant ; il est temps que j’arrête. C’est le whisky, penses-tu, et tu ne te trompes même pas.
Je t’embrasse,
Queen Lili
15:20 Publié dans Pauvres Pyrénées | Lien permanent | Commentaires (5)
Commentaires
Je continue de me régaler à lire la suite et c'est une très bonne idée de mettre le chapitre précédent à relire.
On dirait presqu'un système de poupées russes mais à l'envers. Tu es obligé d'ouvrir à nouveau la précedente pour accéder à celle qui se cache. Ce qui fait qu'une fois que celle d'avant a été ouverte et lue, tu reviens à celle qui était ouverte initialement et tu relis. En fait chaque texte de cette catégorie est lu 3 fois. Enfin, euh par moi.
Écrit par : Loony | lundi, 20 mars 2006
Eh bien, quel fanatisme ! Merci, merci...
Écrit par : MuMM | mardi, 21 mars 2006
J'aime comme tu sais tout ce qui se rapporte ou joue avec la mémoire et toi, tu es de plus en plus méandrique alors...
Écrit par : Enfleuse (involontaire) de chevilles | mardi, 21 mars 2006
C'est peut-être le propre du bloggueur zélé, zany, qui connaît son média, de tendre peu à peu vers l'absurde et d'y entraîner ses lecteurs ...
Écrit par : Simon | mercredi, 22 mars 2006
Sûr qu'on peut me reprocher beaucoup de choses, mais pas ma simplicité !
(Echo: "vous n'avez rien compris à ma simplicité", Verlaine.)
Écrit par : MuMM | mercredi, 22 mars 2006
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