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jeudi, 23 mars 2006

Fatrasie du mercredi, 2

    L’exemplaire du Dialogue des morts de Fénelon reçu aujourd’hui date de 1900. Il porte sur sa couverture l’étiquette de la librairie Péricat, 35 rue de la Scellerie à Tours. La page de faux-titre porte un ex libris au crayon de papier ; le propriétaire de ce livre fut, en son temps et si je lis bien, un certain M. Galbrun, qui résidait au 13 rue de Jérusalem. Je me suis envié de ce livre, car je ne l’ai jamais lu ; ma compagne m’a appris que nous en possédions un exemplaire de poche, dans la collection Babel. Première nouvelle. Mais j’apprends aussi, par ce volume, que Boileau, Fontenelle et D’Alembert se sont signalés dans ce genre du dialogue des morts, qui me semble, soudainement, d’un attrait irrésistible. Franchement, par delà les avantages qu’en peuvent tirer la rhétorique ou la philosophie, est-il rien de plus formidable, pour un romancier, que de faire converser Napoléon et Fouquet, ou encore, dans un autre registre, Henry James et Dostoïevski, Ford Madox Ford et Richard Dadd, Roland Barthes et Andreï Biély, etc. ?

09:30 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Je me suis envié de ce livre ?

Écrit par : fuligineuse | jeudi, 23 mars 2006

C'est un régionalisme, un familialisme...? Bon, d'accord : une faute. Tournure non attestée dans mes dictionnaires, I confess (ni même dans Google, c'est tout dire).

Écrit par : MuMM | jeudi, 23 mars 2006

Les commentaires sont fermés.