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samedi, 29 avril 2006

Un cœur à l’atelier

Jeudi 27 avril.

    Je veux encore écrire quelques sonnets en prose, pour peupler ces carnets, qui, éloignés de moi, dépériraient. Comme j’ai écrit la première phrase sans calcul, j’ai dû choisir les rimes après coup, et même viens de décider de suivre le modèle délié des poètes élisabéthains. Pas de regrets, mais les rimes embrassées contredisent cela. Ce sera donc un sonnet bâtard. (Il trouve son rythme, pourtant.) Bénissons les rosaires, les chapelets des césures.

Vous êtes bien sec ; vos pleurs ne pourront jamais, non, me plaire.

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