mardi, 16 mai 2006
III. Voici venir Samuel B.
Il n’a pas encore été question de Samuel B. Laissez-les pointer le bout de leur petit nez, avec leur famille, leur cohorte, leurs mots par myriades. En attendant le moment où nous les verrons émerger – et peut-être émarger, s’ils restent désireux de parapher mes paragraphes – restons encore quelques instants avec Samuel Barclay Beckett, qui a cent ans révolus maintenant, quoi qu’il en soit. Ou ne les aura-t-il assurément que le 14 juin, date de son certificat officiel dûment tamponné par de dublinoises autorités ? Je ne sais. À défaut de ses proses, sa vie a fini par me lasser, et la fiction se nourrit de changements d’air réguliers. Ouvrez-moi ces fenêtres !
Est-il possible d’écrire que Samuel Beckett est né le 13 avril 1906 à Dublin ?
Est-il possible d’écrire que Barclay Beckett est né le 13 mai 1906 à Stillorgan ?
Est-il possible de m’expliquer pourquoi j’ai publié trente-et-un textes composant une oeuvrette qui ne manquait pas de chien, chaque jour, entre ce 13 avril et ce 13 mai, à 13 h 05 ?
N’ai-je pas dit que je tournais une page ? Assez de questions. Voici venir Samuel B.
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