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jeudi, 18 mai 2006

V. Faire l’épître

    Samuel B. était un épistolier étonnant, qui n’a pas hésité à inclure, dans son roman, des missives attribuées à ses personnages, et qui lui permettent de dénoncer leurs travers. Je veux dire que les épistoliers incriminés écrivaient sûrement de travers, en crabes, fourbes, fourbissant leurs hypocrisies comme des armes. Samuel B. était trop sensible aux pouvoirs de la lettre et des Lettres pour ne pas accorder une très grande importance aux épîtres. Sa correspondance avec sa meilleure amie (qui ne se prénommait pas Shane mais Eliza Mary Ann) en témoigne.

Dans un autre ordre d’idées : « il faudrait faire la lettre », dit la mère de Renaud Camus (si je n’ai pas lu son premier journal de travers.)

Commentaires

Son premier journal, ou le dernier en date ? (j'ai comme un doute, une tendance à tout mélanger)

Écrit par : VS | vendredi, 19 mai 2006

Je crois que la mère de RC dit : "Il faudrait écrire." (ah! ils sont pinailleurs, ces camusiens !)

Écrit par : Stéphane | vendredi, 19 mai 2006

"Faire la lettre": j'en suis certain. Mais peut-être est-ce dans *Rannoch Moor*...

Écrit par : MuMM | dimanche, 21 mai 2006

" Cette réaction m'a fait rire parce que ma grand-mère Gourdiat, née Collier, no less, voulait toujours écrire aux journaux pour s'indigner de ceci ou de cela - pas des fautes des journaux eux-mêmes, mais des imperfections du monde et de son train. Je n'ai pu observer directement ce trait de ma grand-mère, mais j'ai toujours entendu ma mère s'exclamer, face à quelque sujet public d'indignation ou de mécontentement :

"Il faudrait écrire, comme disait maman." "

*Rannoch Moor*, page 22.

Écrit par : Stéphane | dimanche, 21 mai 2006

Merci beaucoup...Mais il y a aussi "faire la lettre" somewhere (*Voyage en France*, alors, comme je le suggérais...?)

Écrit par : MuMM | dimanche, 21 mai 2006

Dans Rannoch Moor, on trouve "faire la phrase" (autour de la p.767 (je n'ai pas le livre, je me sers de mes "balisage" d' août dernier sur mon blog : http://vehesse.free.fr/dotclear/index.php?2006/08)).

La première fois qu'on a parlé de "Journal de Travers" sur la SLRC, c'était en novembre ou décembre 2003 (recension fragmentée et fragmentaire de notre passage à Plieux. C'est aussi la première fois qu'il a été parlé de la reprise des Eglogues (je me souviens d'un commentaire de Gab absolument enchanté)). (Je n'arrive pas à accéder au site. Utilise le mot "amandes" dans "recherche" pour retomber dans les environs de ces discussions).

"Journal de Travers" est évoqué la première fois en mars 2003 (circa p.177), proposé en juin 2003 à Claude Durand (c. p.331) et évoqué à nouveau en septembre (c. p.550, sources de "Travers III" puis c. p.562)
(Voilà qui est cuistre, mais je suis contente de constater que ce fastidieux travail de balisage de "Rannoch Moor" n'est finalement pas aussi inutile que je le craignais. Je suis en train d'hésiter à en faire autant, en beaucoup plus léger, pour "Journal de Travers").

Écrit par : VS | mercredi, 16 mai 2007

Gramercy, my dear !

Écrit par : MuMM | mercredi, 16 mai 2007

Les commentaires sont fermés.