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lundi, 19 juin 2006

Petite histoire des clichés langagiers

    Errant de ci de là dans le salon et la salle à manger, à la recherche des quatre enveloppes colorées que j'avais posées précipitamment pour voler au secours d'un ajustement de balancelle, je me fais l'effet, ainsi déambulant, d'un loup à crinière.

J'ai remarqué, à La Flèche, à Asson et à Doué-la-Fontaine, que les loups à crinière déambulent tous de la même façon, obsessionnellement, en repassant sans cesse aux mêmes endroits et en longeant le grillage (ou les boiseries) de leur enclos. Ils ont l'air si nerveux, sur leurs pattes graciles, qui les font ressembler à des araignées du genre Pholcus.

Toujours est-il qu'errant dans le salon en quête de quatre enveloppes colorées, je me faisais l'effet d'un loup à crinière, et nullement d'un lion en cage, d'un pauvre diable ou d'un damné.

16:33 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (2)

Commentaires

Quelle bloghorrée !
Fatigant et prétentieux ce blog !
Copie à refaire !...

Écrit par : Il silencio | lundi, 19 juin 2006

Mais ce n'est pas une copie, monsieur Silencio, a.k.a IP 82.228.156.139. J'aime bien, quand même, le mot-valise bloghorrée, qui rime avec les enveloppes colorées du billet...

Écrit par : MuMM | lundi, 19 juin 2006

Les commentaires sont fermés.