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dimanche, 09 juillet 2006

Ivre sans raison

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    Joachim, mon ami,

je sais que vous vous battez comme un lion et ce soir, recevant votre lettre, je bois à votre santé, je picole, me pochtronne, dégringole dans l'escalier. Un grand gringalet comme vous doit être aussi poli que la Loire à Bouchemaine. Je sais ce que je dis, malgré l'ivresse. Vous aussi, vous comprenez, même pas à demi-mot. Quand la laine sera aussi dure que pierre, le gel vous aura purifié de vos défauts.

Follement,

Ada

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