dimanche, 10 septembre 2006
Sinfonia concertante KV 364, Andante
Bouleversante : a-t-on encore le droit d'employer cet adjectif galvaudé pour parler d'une musique ? Oui, si elle me bouleverse. Elle me point, me tourneboule. L'alto s'envole doucement, et nous, figés au sol ou au tronc de l'arbre, comme de tristes grimpereaux, sommes à la peine. La douleur de tant de douceurs passées finit par s'évanouir devant les répons de l'orchestre, qui offre au violon ses points de côté.
Des mémoires enfouies, des sensations terribles apportent leur pierre à ce chemin qui n'était, avant l'andante, que gravats. Sommeil écarquillé.
15:00 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0)
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