lundi, 09 octobre 2006
Provincialisme ?
Soyons clairs : je déteste d'ordinaire les parisianismes (car il en est une multitude, une large palette) et pourfends aisément ceux qui, d'aventure, se risquent à généraliser au sujet de "la province" ou des "provinciaux". Toutefois, je trouve qu'il n'y a pas meilleur exemple d'une forme très provinciale d'incompréhension de la littérature que ce petit article sans queue ni tête, ni fait ni à faire, qu'un(e) certain(e) J. Rémy consacrait le 21 septembre dernier, dans Le Bien public, au roman de Chevillard, Démolir Nisard.
Il a été question, dans ces carnets, du roman de Chevillard, mais il me semble que J. Rémy, parfait représentant du nisardisme, n'a aucunement perçu les enjeux proprement littéraires du texte, pour s'en tenir aux oeillères d'un esprit de clocher (ou de paroisse) bien étriqué sur les bordures...
09:45 Publié dans Narines enfarinées | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Littérature
Commentaires
J'ai cherché à comprendre ... qu'est ce que tu reproches, et à qui ?
Écrit par : Simon | lundi, 09 octobre 2006
Cet article est effectivement bizarrement construit; on ne sait pas trop ce que le "critique" pense du roman de Chevillard, et le texte se termine en queue de poisson sur une citation fort sibylline dont on a du mal à saisir l'intérêt... Il aura toutefois eu pour moi un mérite : m'apprendre l'existence de ce Désiré Nisard, dont je croyais à ma grande honte qu'il s'agissait d'un personnage fictif né de l'imagination fertile de Chevillard. (On remarquera au passage le joli "contreverse"...)
Écrit par : Etienne | mercredi, 11 octobre 2006
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