mardi, 24 octobre 2006
666/799
Il n’a jamais fait si doux si tard dans l’année, et curieusement personne ne le dit, n’en parle, alors que d’ordinaire les banalités météorologiques sont le lot de toute saison, surtout quand il se dessine quelque trait hors du commun. Personne ne le dit et personne n’en parle, et n’est-il pas bizarre aussi que le portail se soit dévergondé jusqu’à dépasser la butée de fer et se retrouver du côté du trottoir, sans qu’il y eût d’autre solution que de le dévisser ; tout de même, il n’y était pas arrivé tout seul. Ni le portail ni le soleil n’ont grand-chose à voir, non plus, avec ces doubles rues, panneaux indiquant deux dénominations différentes (l’une traditionnelle et l’autre jacobine, je présume) et caractéristiques de Saint-Léonard de Noblat, ici comme ailleurs, dans le Limousin rieur.
20:50 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
On se tait de crainte de briser la suspension du temps.
Écrit par : VS | jeudi, 26 octobre 2006
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