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mercredi, 08 novembre 2006

Italienisches Konzert BWV 971, Alfred Brendel

    Il nous offre l'Italienisches Konzert et cinq autres pièces pour clavier de Bach dans l'interprétation d'Alfred Brendel (1977; Decca 2006). Puis nous parlons de Liszt et de Brahms.

Première écoute, distraite, hier soir, à l'apéritif, puis reprise ce matin avant de me plonger vraiment dedans, sur les midi. C'est très beau, subtil, pénétrant, mais il faudrait maintenant faire des recherches, écouter encore et encore, et essayer d'approfondir ce doute qui se dessine : l'interprétation ne pèche-t-elle pas par excès de romantisme (au sens musical, dira-t-on, pour faire simple), notamment dans la Fantaisie BWV 903 ? N'ayant pas le temps* ni vraiment de compétences, je préfère noter ce doute ici à la va-vite, faute de mieux, pour l'inscrire, et, qui sait, susciter des commentaires (outrés, je le crains) de la part de mes lecteurs avertis**.

 

* Tout ce que j'ai glané, c'est, d'après la WP italophone, que Glenn Gould détestait le Concerto italien. (Mais, comme Brendel devait détester Glenn Gould...***)

** Je pense à Philippe[s], bien sûr, mais aussi à Zvezdo et à L'Amateur (et j'en oublie).

*** Je dis cela sans en rien savoir... Proposition purement épistémique, vraiment. Mais, à consulter rapidement quelques sites, dont l'incontournable WP, on constate que ce ne doit pas être forcément un contresens. (Le site que Decca consacre à Brendel n'est pas inintéressant, non plus, et montre que ses interprétations de Bach ne sont pas mises en avant.)

14:10 Publié dans MUS | Lien permanent | Commentaires (8)

Commentaires

Deux éléments à verser au dossier (je ne connais pas Brendel dans Bach):
1) Bach n'est pas au centre du répertoire de Brendel, plutôt sur les marges (ce récital est le seul qu'il lui a consacré)
2) Je ne dirais pas que Brendel est romantique dans ce que je connais de ses interprétations (Haydn, Mozart, Beethoven, Schubert), mais plutôt proche d'une forme d'ascèse et de rigueur (plus Gustav Leonhardt que Scott Ross si l'on veut, pour en rester à deux interprètes du Concerto Italien)

Écrit par : Philippe[s] | mercredi, 08 novembre 2006

1) C'est ce que j'ai compris.
2) C'est ce qu'il me semble... (Je connais un peu ses interprétations de Brahms et des sonates de Beethoven.)

Écrit par : MuMM | mercredi, 08 novembre 2006

Meme s'il vous a offert le Concert Italien de Bach, et vous avez parlé de Liszt et Brahms, Alfred Brendel me rappelle le "Schubert revival". Dans les années de "Santa Barbara", les élèves du conservatoire pouvaient jouer toutes les Sonates pour piano de Franz Schubert, dont la plupart étaient inconnues. Les disques d'Alfred Brendel étaient leur point de répère pour entendre cette musique qu'ils devaient étudier.
Non, pas de romantisme pour Bach. Pas trop.

Écrit par : piste | mercredi, 08 novembre 2006

vais le voir demain (mais il ne jouera pas du Bach)

Écrit par : zvezdo | mercredi, 08 novembre 2006

Piste > Q'entendez-vous par votre dernier § ? Je sais que Bach n'est pas un compositeur romantique, et je suppose que Brendel est peu enclin à le jouer de façon romantique. Je n'ai pas encore réécouté le disque, et, si ça se trouve, je ne vais même plus comprendre pourquoi j'avais écrit cette note !

Zvezdo > Tu nous tiendras au courant...?

Écrit par : MuMM | jeudi, 09 novembre 2006

Rien de musical, mais j'aime bien que les astérisques * et ** dans le texte renvoient à des notes * et **, et que la note *** débarque sans qu'on sache d'où elle vient...

Écrit par : fuligineuse | jeudi, 09 novembre 2006

La note *** vient de l'astérisque *** (qui se trouve dans la note *!).

Écrit par : MuMM | jeudi, 09 novembre 2006

Dont acte. Je n'avais pas remarqué. C'est une note à deux étages...

Écrit par : fuligineuse | jeudi, 09 novembre 2006

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