Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

samedi, 09 décembre 2006

Journées parisiennes, 5 : Dépôt d'ordures interdit

1er décembre. 19 h 40. Dans le train.

    Hier soir, j’étais trop fatigué pour écrire dans ces carnets, et même pour lire. Ce matin, j’ai bénéficié d’une connexion sans fil inattendue, dont j’ai profité pour purger ma boîte à lettres électronique de ses 276 spams, et lire les 22 messages sérieux qui s’y étaient accumulés. Ce soir, j’écris enfin ici, mais je suis profondément déprimé. Est-ce le rythme affreux et bruyant des journées à Paris ? Est-ce la vacuité de certains ateliers, qui m’a agacé ? Est-ce l’enthousiasme et l’hyperactivité de certains chercheurs rencontrés, dont la profondeur des recherches me renvoie, admiratif et peiné, à la vacuité des miennes ? medium_Dimanche_3_decembre_2006_115.jpgEst-ce de ne pas être allé faire un tour dans Paris, pourquoi pas au musée du quai Branly, et d’avoir préféré rester boire, jusqu’à la lie, le calice de ces journées fortes et frustrantes ? Est-ce le soir qui tombait sur le Jardin des plantes et surtout sur les sculptures devant la Galerie de paléontologie, qui m’a rappelé mars dernier (pointe de nostalgie) ? Est-ce le passage par l’échangeur arachnéen de Châtelet, qui m’a rappelé mes trois années de commuting entre Beauvais et Nanterre ? Est-ce de ne plus pouvoir traîner cette carcasse inutile ? Il vaut mieux que je cesse de poser ces questions, de crainte d’être tenté d’y répondre. Le train va démarrer, et, si la lumière veut bien revenir parmi nous, je me saisirai de Wizard of the Crow, histoire de noyer dans la beauté narrative ce spleen plus ridicule que malin.

Commentaires

vacuité de tes propres recherches: tu exagères vraiment. Il me semble que traduire demande un effort/une recherche qui est tout à fait admirable.

Pour ce qui est du musée Quai Branly, tu sera content, d'apprendre qu'il va rester ouvert encore un bon moment. Si tu es gentil à l'entrée, tu pourras peut-être même emmener ta bouteille de calice de...avec toi et la consommer sur place au lieu d'avoir à choisir!

Écrit par : Madame Soleil-Livy | lundi, 11 décembre 2006

Les commentaires sont fermés.