dimanche, 14 janvier 2007
Phlegma Phighter
Embourbé, enlisé. Horriblement toujours enlisé. Je voudrais me défaire, m’extraire de cette gangue de boue de mare où je suffoque, mais embourbé, enlisé, le moindre de mes mouvements, s’il fait craqueler la boue gercée ou sèche, ne me libère pas. On n’entend pas tellement la contrebasse. Zigzaguer comme les gerris, glisser sur l’eau de boue comme les gerris cet été, mais me voilà à tout jamais embourbé, enlisé. On prendra un couteau, même un long coutelas pour couper la boue sèche, mais mon corps restera ici embourbé.
13:05 Publié dans J'Aurai Zig-Zagué, Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Poésie, Jazz
Les commentaires sont fermés.