vendredi, 27 avril 2007
Novionates (303/20)
D'exergues tardifs en complaintes, nous voici parvenus au bord de ce ruisseau qu'ombragent des vergnes. Je te raconte ma vie sentimentale par le menu, en allemand puis en italien. Tu reviens à l'anglais, plus sûr pour toi, surtout pour ces sujets délicats. Quand je te propose de goûter les fruits du sureau tu as peur de t'empoisonner. Que j'aime écrire à l'encre d'herbe au bord des rivières neigeuses, l'été.
10:30 Publié dans Aujourd'hier, Diableries manuelles, Novionates | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Poésie, Musique
Commentaires
NOVIONATES : charmant. Un mélange de nouveauté, de galaxie d'astronaute, de pénates à emporter ailleurs ...
I love it.
Écrit par : béate | vendredi, 27 avril 2007
L'encre d'herbe doit-elle quelque chose à Walt Whitman ? (Oh, la fureur qui me saisit hier à la terrasse de ce marchand de livres d'occasion, quand un beau vieillard à la tignasse en bataille s'empara avant moi du recueil de poèmes de WW, en vente au prix raisonnable de un euro...)
Écrit par : fuligineuse | samedi, 28 avril 2007
Ah tiens... Non, c'est un écho inconscient. L'explication est plus terre-à-herbe : les "Diableries manuelles" sont des textes d'abord écrits à l'encre (et ici, comme souvent, verte).
Écrit par : MuMM | samedi, 28 avril 2007
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