lundi, 14 mai 2007
Pleins et déliés
C'était au matin de sa vie
De ce seul doigt que je désigne
Pleins et déliés de l'infamie
Un soubresaut d'aile de cygne
De ce seul souvenir diffus
Son avenir comme les algues
Englué empêtré confus
Le trot des chevaux de Camargue
C'était sans joie et sans envie
D'un soubresaut d'aile de cygne
Se vêtir de feuilles de vigne
C'était au mitan de sa vie
07:25 Publié dans Odelettes d'été | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie
Commentaires
Cet été
Au mitan
D'un matin
Délie
La vie.
Écrit par : baby | lundi, 14 mai 2007
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