mercredi, 16 mai 2007
Rue des masques
Il y avait si longtemps que rues, plaques, places, gouttières, bribes de murs avaient échappé à leurs regards que soudain ils se dirent que ça n'en valait plus la peine, la coupe était pleine, et du coup à quoi bon chercher encore la pierre philosophale sous les noms, les signes, les affiches, aux balcons, sous les mots qu'embrase le vent ?
16:40 Publié dans J'allaite le nouveau Kant, II, MAS, Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (12) | Tags : Photographie, écriture
Commentaires
Il y avait si longtemps que nues, claques, plates, soutières, frises de purs avaient étalé à leurs renards que soudain ils se mirent que ça n'en salait plus la veine, la soupe était claire, et du coup à quoi bon percher encore l’arrière bi-colophane sous les sons, les lignes, les amibes, aux bastons, sous les os qu'embrasse le temps ?
(Il y avait si longtemps qu'elle n'avait pas fait ça).
Écrit par : fuligineuse | jeudi, 17 mai 2007
Ah, si ça pouvait faire revenir Jacques... (No doubt Aurélie would join us too !)
Écrit par : MuMM | jeudi, 17 mai 2007
Assis, sa pose ait fait retenir claques... (Go out, O'Reilly should point us two !)
Écrit par : Aurélie | jeudi, 17 mai 2007
... she said menacingly.
Écrit par : MuMM | jeudi, 17 mai 2007
Quand vous aurez fini de jacter dans des patois imbitables, vous me ferez un petit signe...
Écrit par : Didier Goux | jeudi, 17 mai 2007
Votre "imbitables" n'est pas répertorié dans le TLF. Moi pas comprendre quoi toi vouloir dire.
Écrit par : Aurélie | jeudi, 17 mai 2007
Aïe, je redoute l'explication. (Je camif l'éclaircissement. (Je trois-suisses l'exégèse. (Je vertbaudet la glose. (Je daxon l'exposé. (Je damart la paraphrase.)))) Je jette l'éponge.)
Écrit par : MuMM | jeudi, 17 mai 2007
Tu pourrais me passer le catalogue Jette?
Écrit par : Aurélie | jeudi, 17 mai 2007
Oh, c'est un truc pour jeunes parents : ils ne vendent que des lingettes.
Écrit par : MuMM | jeudi, 17 mai 2007
Et c'est moi, dit-on, qui fais des blagues à deux balles.
Écrit par : Aurélie | jeudi, 17 mai 2007
Alors cher Didier, on se cache?? J'aimerais bien une explication sur ce joli néologisme, mmm??
Écrit par : Aurélie | jeudi, 17 mai 2007
Ah, mais je pensais que vous plaisantiez, chère Aurélie ! Vraiment, vous n'avez jamais entendu l'adjectif imbitable (qui signifie incompréhensible) ? C'est un dérivé du verbe (argotique bien entendu) biter : "P'tain, c'que l'prof d'anglais, il a raconté t't'a l'heure, j'ai rien bité."
Écrit par : didier goux | vendredi, 18 mai 2007
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