samedi, 09 juin 2007
Au loin et à haute voix
L'abeille ne sait rien du soleil. Quand les demoiselles passent près de la vitre, les deux serveurs rient à gorge déployée. Oui, ça rame terriblement, avec ça. On avance à rien dans ce canoë. Vous êtes rentrée de faire les courses à la Petite Arche, puis vous avez pris une douche après avoir rangé vos emplettes aux endroits idoines. L'abeille a eu amplement le temps de faire la connaissance des roses trémières. Le mercredi matin, je voyais bavasser, au loin et à voix haute, les fromagères.
14:55 Publié dans Dimanche pleurera | Lien permanent | Commentaires (7) | Tags : Fiction, écriture
Commentaires
Voici un forum unique consacré aux écrivains underground, libres et énervés: http://andyverol.asianfreeforum.com/index.htm
Écrit par : Andy verol | samedi, 09 juin 2007
Ludovic Huard change son site tous les trois mois, mais c'est toujours aussi débile !
[Remplacer "énervés" par "écervelés".]
Écrit par : Guillaume | samedi, 09 juin 2007
De plus, j'ajouterais qu'il n'est pas totalement établi que les abeilles ne sachent (ne savent ? j'ai un doute, là...) du soleil.
Écrit par : Le handicapé vengeur | samedi, 09 juin 2007
0 part ça, il sort de quelle cave, le débile ci-dessus, dont le pseudo dénote un humour absolument irrésistible ?
Écrit par : Le handicapé vengeur | samedi, 09 juin 2007
ah bon.
Écrit par : Aurélie | samedi, 09 juin 2007
"On avance à rien dans ce canoë" : beaucoup chanté cela en ramant sur la Loire.
Écrit par : VS | dimanche, 10 juin 2007
La dernière fois que j'ai entendu cette chanson, c'était près de Bouchemaine, au confluent de la Loire et de la Maine. On ne fait guère plus approprié.
Écrit par : MuMM | lundi, 11 juin 2007
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