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lundi, 02 juillet 2007

Fuir

    Fuir devant les ressacs
Fuir aux meurtres en allés
Fuir comme le monde avance
Fuir fuir
Fuir comme on fuit
Fuir au marbre des fontaines
Fuir devant les poèmes
Fuir
Fuir dans l’odeur de cuir
Fuir dans l’odeur des pommes blettes
Fuir dans la barque, sur le fleuve
Fuir oh fuir
Fus-je heureux fus-je seul
De fuir dans un linceul
Fuir la fougue des ressacs
Fuir la foudre des meurtres
Fuir l’avancée du monde
Oh

04:50 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : Poésie

Commentaires

Ce texte est absolument merveilleux, plein de génie.
Si c'est toi qui l'a écrit, bravo =)
Si c'est pas de toi, dommage =D

Écrit par : Pau | lundi, 02 juillet 2007

Oui, d'accord. Fuir chaque tristesse. Danser chaque soir, danser jusqu'à trois heures du matin, sous un ciel étoilé, plonger dans la mer couleur éméraude, regarder la lune, écouter la musique, reprendre à danser, encore et toujours, jusqu'à trois heures du matin. Merci.

Écrit par : patricia | mardi, 03 juillet 2007

Les commentaires sont fermés.