mardi, 28 août 2007
Later / Avalon
Dans la danse des touches, sur ce saxophone ténor auquel manquent l’alpha et l’oméga, de sorte que nul ne peut exprimer la gamme des émotions de A à Z, Sonny Stitt convulse calmement quelques nuages qu’il fait pleuvoir en orage sur les routes poussiéreuses et desséchées de l’Arizona, bizarre spectre venu d’autres ères, d’autres sphères (aztèque peut-être), au point d’en chasser le camion déglingué et bringuebalant de la famille Joad, et sans s’étonner d’apprendre, désormais perdu dans les blizzards farouches d’Azerbaïdjan, que la grand-mère, en fin de compte, n’est pas morte comme une pauvresse, elle qui eut droit aux plus sublimes envolées de cet instrument lumineux à faire pleurer les nimbus.
[21 juillet]
14:25 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : Poésie, écriture, Jazz
Commentaires
Un petit bonjour.
Écrit par : hallo | mercredi, 29 août 2007
Les commentaires sont fermés.