dimanche, 02 septembre 2007
Septième neuvaine
Il y a, sur le pare-brises de la Clio garée dans la cour, une buée froide de septembre. Dans l’air de la nuit, la fraîcheur se dit septembre. Chaque cliquetis de talon qui passe dans la rue est maquillé en septembre. Le bleu sombre des soirées, dès le repas fini, a coulé lentement de la palette de septembre. Insistant.
07:50 Publié dans J'allaite le nouveau Kant, II | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Poésie, écriture
Commentaires
On dirait une page d'un roman comme c'est raconté. bonnjoe journée alors.
Écrit par : EmmaCopine | dimanche, 02 septembre 2007
Et ma télé est allumée, etc.
Écrit par : MuMM | dimanche, 02 septembre 2007
A un roman?! Dites donc,pubpourmonblog,pendant qu'vous y êtes, vous êtes sûr que c'est pas un manuel d'entretient pour machine à laver? J'y décelais plutôt de la poésie, il est vrai que je suis si niais...
Écrit par : Restif | dimanche, 02 septembre 2007
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