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samedi, 08 septembre 2007

Issam :: Krimi :: Trio :::: Églogues :: 3

    Trois des raisons pour lesquelles j’ai acheté ce disque le 28 août dernier :

  1. Son titre.
  2. La première composition s’appelle 28 août ; c’est le genre de signe du destin qu’on ne peut éviter.
  3. Il ne coûtait que trois euros.

 

Les signes mentent rarement, il faut croire. Grand album, enregistré en novembre 2004 par trois jazzmen français dont je n’avais jamais entendu parler : Issam Krimi, leader & compositeur de dix titres sur onze (‘claviers numériques et analogiques’) ; Han Sen Limtung (sax alto) ; Sébastien Brun (batterie). Antoine Hervé et Christophe Monniot les rejoignent, sur un et six morceaux respectivement : dis-moi qui tu hantes…

Premier compliment – la musique de ces trois jeunes musiciens ne rappelle rien, rien de très précis en tout cas. Bien sûr, on voit très bien dans quelle mouvance ils se situent, quelle esthétique ils privilégient. Si je balbutie des adjectifs comme saccadé, discontinu, vibrant, x noms pleuvent, bien sûr, mais, si ça signifie un peu quelque chose, ça ne dit rien du tout de cette musique.

D’ailleurs, il est très difficile d’en parler globalement, car, sur chaque composition, l’équilibre des forces au sein du trio varie beaucoup. Autrement dit, le trio parfois quatuor réinvente sans cesse la singularité (ce qui est pompeux, mais, très honnêtement, bien rare (D’ailleurs, on aime beaucoup certains musiciens, certaines formations de jazz notamment, alors que certains arrangements, certaines compositions, certains solos, certaines orchestrations se ressemblent furieusement (et je pourrais moi-même en citer des dizaines sans rien ôter à ces artistes de l’admiration que je leur porte).)). À titre de simple et seul exemple de cette singularité constamment réinventée, Les Bacchantes, qui fleure avec le jazz rock avant de lorgner du côté de la ballade, n’est comparable à rien : dans la première partie, la batterie autiste fore de son côté sans se soucier du duo frénétique des claviers et du saxophone ; ensuite, le sax lance un solo ponctué gentiment free, avec cymbales urbaines, sans perdre d’ouïe le thème ; puis percussion et Fender y vont franco mais en douceur, à explorer, me semble-t-il, l’une des pistes les plus discrètes ouvertes par le solo ponctué ; le clavier relance le thème, le sax danse un peu dans son coin et on s’en tient là, oreilles promenées aux quatre vents mais toujours dans le droit fil.

 

(Stop intempestif sur le bord du chemin.)

Commentaires

" Il ne coûtait que trois euros. "

SALAUD DE PAUVRE !!!

(travaille plus pour gagner plus, mauvais Français !)

Écrit par : Didier Goux | samedi, 08 septembre 2007

(Quel con ce Didier !)

Écrit par : Aurélie | samedi, 08 septembre 2007

Coïncidence de date : quelque chose qui me poursuit dans mes lectures (à moins bien sûr que je ne remarque QUE les dates qui coïncident).

Écrit par : VS | samedi, 08 septembre 2007

Les commentaires sont fermés.