vendredi, 05 octobre 2007
Entre brume et bruine
Entre brume et bruine, que sépare seulement cette mince boucle de cheveux ourlés délicatement autour du visage pâle et frais, le souvenir commence à gravir les escarpements, et, sous le ciel gris, plafond de bitume, des fleurs d'encre s'immiscent entre l'image pure de l'amante et les mots galvaudés qui partout ont traîné leurs basques. Entre brume et bruine, que sépare seulement le point d'espoir à l'horizon, la cathédrale oppose la salinité de ses tours. Il faut vivre.
08:50 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : Poésie, écriture
Commentaires
Il faut vivre. Il faut vivre. Il faut vivre.
Écrit par : désirée | vendredi, 05 octobre 2007
Oui, il faut, mais c'est pas toujours facile.
Écrit par : Aurélie | vendredi, 05 octobre 2007
(Je croyais, à l'origine, que ce seraient les trois mots superflus. Finalement, j'en ai supprimé neuf autres pour conserver cette dernière phrase.)
Écrit par : MuMM | vendredi, 05 octobre 2007
Et bien tu viens de lancer un débat philosophique. J'adore ce genre de "mots superflus". Quand j'ai répondu à cette note, sur mon lieu de travail, où j'étais justement en train de m'interroger sur le terme "vivre" (Vivre comment? Vivre et se contenter? Vivre et exiger? Vivre dans l'erreur? Vivre dans l'attente?), tu as mis des mots sur mes pensées. Et je t'ai répondu. Et oui, je n'ai pas trouvé LA réponse, et ai, en ce moment, peur des erreurs.
Écrit par : Aurélie | vendredi, 05 octobre 2007
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