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dimanche, 07 octobre 2007

Massacre du vent

    Sneaky. Je me faufile en rasant les murs, je manigance dans les coulisses. Dude. Mon pote t’es trop taré, dixit Lebowski. Oatmeal. Elle s’est étouffée en entendant cette nouvelle effarante, le menton collé contre l’avoine et les mèches pleines de lait éclaboussé. Three Day Sucker. Dans ce jeu de dupes, si je tire les ficelles, on m’enverra bon pour le service, à faire crisser la gratte. Greasy spoon. Ce n’est qu’après avoir déplacé le cadavre de la mère que l’inspecteur remarqua la cuillère à porridge grasse de beurre. Whose bag is it. La question allait de soi, pensa l’inspecteur. First kiss. Je me faufile en rasant les murs, je guette et jette de tous côtés le regard, jusqu’à voir ces deux enfants de dix ans, pas plus, qui se roulent, très professionnellement, une pelle. Pick up. À l’arrière, je reprends pile là où je m’étais arrêté : je me faufile en rasant les murs, je manigance dans les coulisses où deux vieillards, expertement, avec l’ardeur des nouveau-nés, se roulent une pelle.

17:40 Publié dans Pêle-mêle | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Jazz, écriture

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