vendredi, 08 avril 2011
Jardins de rien
Pissenlits : sept dans une petite verrine, au salon – des centaines dans le gazon.
Tulipes : rouges, jaunes, et toujours un pied de tulipes violettes – le même chaque année au même endroit.
Primevères et jonquilles sont passées, cuites depuis un bon moment.
C’est peu après le zénith, une chaleur d’été au début du printemps. Pourvu que nous ayons ce temps en Dordogne !
Travaux partout : la petite résidence du côté de la rue Neper, la grosse résidence après l’impasse, les voisins du 2 qui refont faire des volets (ou des fenêtres), et silencieusement le voisin du 7, en face, qui repeint portail et portillons d’un bleu pâle et métallique.
J’écris très vite et très mal. L’écriture manuscrite est le lieu locus siège refuge de l’intime.
09:04 Publié dans Aujourd'hier | Lien permanent | Commentaires (0)
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