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lundi, 01 octobre 2012

201-1000-1206

    Il avait du mal à soupeser ces premiers mots d’octobre, ces premières heures du mois signant, au moins théoriquement, la fin de l’été. La voix qu’il écoutait, là, pourtant, était printanière, et le soleil contre la vitre sale de son bureau – lui aussi : printanier. Avoir commencé ce mois dont il souhaitait qu’il infléchît le cours de son travail – et peut-être, de ses projets d’écriture – en apprenant trois mots aussi rares qu’utiles (obèle, cotice et contre-cotice) n’était pas même un signe. Fallait-il les écrire en italiques, ici ? La très jolie et très élégante jeune femme qui, au moment où il était entré dans le parking souterrain des bords de Loire, attachait son vélo en frôlant de la main sa très élégante et très jolie jupe pourpre ne lui avait pas évoqué sans raison ce nom d’oiseau quelque peu mystérieux et cocasse, le Cordon-bleu à joues rouges. On n’en trouvait plus, dans la péninsule. Avoir achevé, aux derniers feux de septembre (onze heures du soir, le feu était une lampe de chevet), La Première défaite de Santiago Amigorena ne l’empêcherait pas de n’en rien dire encore, et de placer plutôt son premier texte d’octobre sous le haut patronage d’une autre plume : Fabienne Raphoz.

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