lundi, 24 décembre 2012
8850 – 9593
La fin du monde n’a pas eu lieu. Comme tous en parlent, il se sent contraint d’en parler aussi. D’écrire, plutôt. Tel ironise, tel autre fait de l’humour « au second degré », tel autre encore dessine, croque, et tous d’y aller de leurs petites plaisanteries. On en riait avant le 21 décembre, on a vite fini de s’en gausser après. N’y a-t-il pas là quelque intéressante analogie avec le coït ? Il paraît d’ailleurs que le solstice d’hiver correspondait à la journée de l’orgasme. Il y a bien longtemps que tout cela ne me concerne plus, écrivit-il. Donc la fin du monde a eu lieu très brièvement, puis cette apocalypse elle-même s’est effritée, a fait comme la vaguelette qui ne parvient pas même à effrayer le galet. Je voudrais être à Ondres.
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