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vendredi, 05 avril 2013

1413

    Tout sera violence :

un peu de frais dans le silence

terrible avril

consterné par la pestilence

 

un mois viril

nous dit-on, creusé par l’absence

la puissance du grésil

à l’aube de l’indécence

 

poème puéril

 la phrase vous distance

tout vous semble jactance

vaine, pas la moindre transe

 

tout mot empreint de violence

épris dans son insolence

de quelque nuageuse turbulence

(Cosette tient l’anse —

 

Jean Valjean tient la distance)

L’avion, en partance,

ne tient qu’à un fil

le langage civil

 

poli par accoutumance

pour tout péril

« au nom de la France »

(bombez le nombril)

 

 

France rime avec souffrance

rance

et endurance

(peut-être avec intolérance)

 

ne dites pas de mal d’avril

de son silence

douce violence

à tout prendre à mesure qu’émerge la cadence

 

voici donc notre danse

— d’abord la jouissance

et puis la naissance —

sur le pont Mirabeau l’inconnu poursuivait son errance

 

j'ai traduit en avril

mon propre regard tenu à distance

inversion sur l’ombre présente

et le poème criblé de rimes agaçantes

 

mettre en péril

ce qui avant nous enchante

et revient, délivrance

des jours trop lourds voués à la désespérance

 

tu te souvenais de Talence

silence creusé par avril

à la moindre discordance 

 

Cosette encore tenait l’anse

Newton brisait le silence

à faire exploser le fournil

 

Tout alors sera une offense

aux codes pompeux de la bienséance

… … … … la chance

 

 

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