jeudi, 10 décembre 2015
(à peine un saut)
sur cette crête ennemie
la fusillade brasille
on voit le lac qui grésille
de brochets en boulimie
de tes cheveux la résille
j’arrachais l’épidémie
du soleil façon trémie
un rayon qui s’égosille
à peine un saut de criquet
bat le blé et le briquet
cette chanson soupçonneuse
avec toi faire l’amour
pour ta voix hameçonneuse
dans les serres de l’autour
09:49 Publié dans Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
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