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mercredi, 31 août 2016
Corée présente
Untung-untung
31 août 2014
Recevoir un mail d'un nouvel étudiant coréen nommé Jeong-Min Park, et avoir le sentiment de s'occuper à chaque nouveau semestre d'un étudiant coréen nommé Jeong-Min Park.
Cette année, allez savoir pourquoi, il y a, en tout et pour tout, une seule étudiante d'échange, pour quatre universités coréennes dont je m'occupe. Il est vrai que c'est souvent au second semestre qu'il y en a beaucoup à accueillir, mais tout de même, cela m'a étonné.
Au demeurant, ce “billet” de 2014 “remonte” au moment même où je viens de publier, là, une notule sur Hiver à Sokcho.
07:00 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
mardi, 30 août 2016
Fête du cochon
Untung-untung
30 août 2014
Cette après-midi, grand retour de (et à) la Fête du cochon, à Truyes.
30 août 2016
On m'avait réservé, pour la fin, le spectacle du cochon du fort, un cochon nommé Auguste, qui était l'objet de l'idolâtrie de toute la compagnie. Pourquoi n'est-ce pas le cochon qui est moi ? Le petit cochon était charmant, tout rose, le groin lavé par les eaux grasses, avec le cercle de crasse que son continuel barbotement dans l’auge lui laissait près des yeux.
Pourquoi n'est-ce pas le cochon qui est moi ? Le cochon est assez distingué par ses poils... Bruno et Buffamalcco volent un cochon à Calandrino. Il faudra envoyer le cochon à Pommerit-la-Roche. Pourquoi n'est-ce pas le cochon qui est moi ?
Je trouvai le Cochon bleu au courant de la nouvelle, et je trouvai même qu'il en résultait un grand changement dans sa conduite à mon égard.
Pourquoi n'est-ce pas le cochon qui est moi ?
21:37 Publié dans Droit de cité, Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 29 août 2016
Impumpununusophie
impavide
(ça c'est un bon mot
pour claquer
un poème impeccable
ou en tout cas un poème
marquant, qui marque la mémoire
de celui
celle (je l'imagine nue quand elle lit mes vers)
face à l'écran,
un mot qui claque de la savate)
que disais-je déjà
21:29 Publié dans Onzains germains | Lien permanent | Commentaires (0)
dimanche, 28 août 2016
Arban
Untung-untung
28 août 2014
La polka d'Arban pour cornet à pistons et piano, c'est pas subtil.
28 août 2016
D'ailleurs, je n'ai pas dû la réécouter depuis.
Cependant, ce ne sont pas les partitions qui manquent.
23:30 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
à la lune d'os blanc, en plein milieu d'après-midi
Pour Michel Butor *
les reflets des vertèbres
dans les vitres —
fait le pitre
cette lune en os (funèbres
chants à claquer au chapitre)
sur tes lèvres
autres sèves
pour coiffer sur moi d'autres mitres
la lune fait des flaques
d'ombre et de feu
comment dire cette ossature
du poème que tu claques
pour quel enjeu
& pour coffrer quelle rature
* Les deux premiers vers sont “partis” d'une réécriture (un seul mot changé) d'une phrase lue dans Mobile.
21:51 Publié dans Sonnets de juin et d'après | Lien permanent | Commentaires (0)
samedi, 27 août 2016
Roulette folle
Untung-untung
27 août 2015
Partie historique de roulette folle aujourd'hui (c'était avant d'aller galérer aux Tanneurs) :
* 1ère partie gagnée 1053 à 953 par moi (avec 1000 atteint au 10e coup, ce qui est rare)
* 2e partie gagnée par Oméga, 1037 à 438 (avec 1000 atteint au 10e coup)
* 3e partie, “belle” en 5 coups, remportée par Oméga, 1003 à 862 (avec 1000 atteint au 5e coup, Oméga ayant totalisé 519 sur un seul coup, le premier (on ne doit pas être loin du record))
27 août 2016
La partie d'aujourd'hui, en deux manches et remportée par moi, fut tout aussi historique.
Dans la 1ère manche, j'ai atteint la barre des 1000 dès le quatrième coup (1019) et gagné 1984 à 1253. Sentiment général un peu gâché par le score négatif au dixième coup, car j'avais 2001 points après le neuvième (soit une moyenne, exceptionnelle voire record, de 222,33). 2ème manche gagnée 1564 à 1397, plus serrée donc, avec barre des 1000 atteinte par moi au sixième coup (1154).
22:22 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
Flaubert, casse-toi
(ce matin)
À la crème trame des saisons qui se défilent sans que l'on puisse saisir le message, il n'y a pas d'espace dans lequel se réfugier. De l'été, il ne restera bientôt plus que la trace jaunie, celle de ces pelouses et de ces carrés d'herbe qui se noient sous le soleil, et de ces lettres mortes comme des chambres ou l'amour passe trop vite. Une lourde clef plastifiée de chambre d'hôtel, peut-être. L'accent grave et l'accent aigu se confondent pour ne rien dire de notre monde. La géolocalisation est égarée parmi les papiers gras de teneur électronique.
Une bite en plastique blanc couchée sur le trottoir, ce n'est pas nécessairement un camion qui l'a pliée. Il en faut du temps, pour avoir un jour la barbe du Père Noël sur un débardeur sale et tâché de graisse.
Terre-plein central. Le ruban de pelouse jaunie sur lequel alternent, plantés irrégulièrement, des érables déjà âgés et des arbres plus frênes frêles, plus frustes. La flèche pointe vers le dehors, c'est-à-dire vers le futur. C'est une flèche blanche banale, qu'on ne remarque même plus.
Descendre vers la Loire revient à attraper des rêves, avec l'ozone et le gasoil.
Ce point au loin est-il un caniche dans un manteau bleu ou un caddie ? Cette canette posée sur la rambarde qui sert de glissière de sécurité, est-ce de la bière ou une boisson énergisante ? Rose fuchsia d'une tenue de jogging. Jaune pétard d'une sacoche de vélo. Puis toutes les couleurs en une fresque habile sur la longue palissade de métal du chantier des Beaux-Arts...
Flaubert, casse-toi avec tes fioritures, ou ton refus d'icelles.
18:46 Publié dans Élugubrations | Lien permanent | Commentaires (0)
[ sans titre ]
bientôt
ou dans longtemps
on te verra
tu te verras
de haut comme pris par un drone
en train de quoi
de lire ou de jouer
de grelotter de froid ou crever en sueur
sous les tuiles béton
ton œil là dans la brise
à ne plus rien pouvoir écrire ni maudire
tous projets avortés
ébauches toutes laissées en chantier en perdition
de haut comme surpris
par le grand œil de rien
repère sans contrainte et visage sans forme
dans longtemps
ou bientôt
08:05 Publié dans La 42e Clandestine, Le terne XXIe, Les Murmures de Morminal, MAS, MOTS | Lien permanent | Commentaires (0)
vendredi, 26 août 2016
Loca
Untung-untung
26 août 2012
Au Carrefour Market de Charnay-lès-Mâcon : raisin de Carpentras, fromages de Normandie, vins de Languedoc et de Bordeaux. Shoot them.
26 août 2016
Je suis incapable de déterminer si, il y a quatre ans, on disait déjà locavore.
11:04 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
jeudi, 25 août 2016
Plombes
Untung-untung
25 août 2013
Dole. Le blues du lave-vaisselle dont le programme court dure deux plombes dans une cuisine américaine.
25 août 2016.
Deux années de suite (2012 et 2013), nous avons fini l'été par une semaine de vacances dans un gîte, d'abord en Mâconnais, ensuite dans le Jura. Depuis, c'est plutôt en juillet, et nous ne “remontons” pourtant pas in extremis des Landes.
19:28 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)
lundi, 15 août 2016
Chasse aux poks
Untung-untung
15 août 2014
Dès 8 h 30, grand débat scholastique afin de savoir si Moustillon est une évolution de Mateloutre, ou l'inverse.
15 août 2016
Un moustique m'a tiré du lit. Où s'échapper, dans la maison natale, sans faire crisser les fenêtres qu'on referme à la cuisine ou froisser les peintures des encadrements de portes ? Le vacarme atténué partout efface le souvenir du ciel d'été sous une lune trop vive, trop jaune, qu'on boit avec les yeux.
06:38 Publié dans Untung-untung | Lien permanent | Commentaires (0)