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jeudi, 07 septembre 2006

Presque fini

    À l'instant même, je viens de finir de traduire l'Épilogue, ce qui ne signifie pas que j'ai entièrement bouclé ma traduction, car il me reste quelques vétilles... mais tout de même, cela sent l'écurie.

Cet Épilogue est très beau, d'une grande justesse de ton. J'ai attendu de la traduire pour me rendre compte que c'est le seul chapitre de tout le roman dans lequel il n'y a pas le moindre dialogue, tout juste quelques propos rapportés. J'aurais aimé, symboliquement, finir cette traduction hier (06.09.06), mais les conditions de travail n'étaient pas réunies, et il est hors de question de bâcler. D'ailleurs, deux phrases de l'Épilogue me donnent encore du fil à retordre, et je dois les reprendre. À défaut, donc, d'une fin symbolique le 6 septembre 2006, je vais passer les deux jours prochains à ajouter les épigraphes, relire une énième fois tel ou tel chapitre, afin d'envoyer le tout à l'éditeur, par courrier électronique, ce samedi (09.09.06).

Le détail du jour : il y a, au bas de la page 334 de mon exemplaire de travail (mais, comme il s'agit des épreuves finales avant publication, il s'agit, dans l'édition hardback, du milieu de la page 330), un proverbe ("quand on lâche ses chiens, il faut s’attendre à devoir les nourrir quand ils reviennent morts de faim") aussitôt suivi de l'expression cynical remark. Enchaînement époustouflant, d'autant que le motif du chien (les chiens que l'on secourt, mais aussi les chiens menaçants ou meurtriers) traverse le roman.

Pour la vraie fin, je vous tiendrai informés, que l'on sable le Vouvray !

 

11:25 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (4)

Jacobus Robaldus : Mes noms se délitent

“Aujourd’hui, mes noms à moi au contraire se délitent, perdent leurs syllabes, leurs contours, leurs lettres même s’effacent. Sur un cahier, je note ceux que je retrouve. De plus en plus souvent, ils n’évoquent plus un être, un visage pour moi. Et je ne suis plus même sûr de savoir les écrire. Mais je n’ai pas oublié Abraham, tel que l’a peint Pierre-Paul Rubens. Il était grand et mince, ses cheveux et sa barbe blonds, ses yeux gris.” (Nous, les Moins-que-Rien, Fils aînés de Personne, p. 205)

 

10:57 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)

mercredi, 06 septembre 2006

Où que tu ailles...

    C'est un long texte un très long texte que je pourrais écrire un long texte pour clore la journée saluer le coucher du soleil un long texte en lieu & place des milliers des millions d'autres très beaux textes et par là j'entends d'autres textes qui seraient très beaux alors que celui-ci n'est qu'un long texte lamentable oui un long texte trop long texte en lieu & place des centaines de textes qu'il me reste à retrouver à recopier à inventer à écrire un long long texte comme une longue fuite en avant la lâcheté de mes commissures un très long texte puisqu'il ne raconte ne dit rien tourne en rond un long texte qui ennuie désarçonne agace surtout agace puisque ce texte est long dès le premier mot il était très long puisque l'auteur en avait décidé ainsi et même s'il s'en était tenu aux quatre premiers d'une certaine façon ce texte eût été long très long trop long long long chemin comme une fuite en avant de lâche bavant des commissures à force de renâcler devant la tâche à force d'ahaner ses longs textes et donc ce très long texte dont je ne sais pourquoi je l'ai commencé si ce n'est pour m'occuper peut-être et dont je sais encore moins comment il finira ni quand il finira lâchement je me défilerai jusqu'à ne pas l'écrire si long que cela puisque j'ai déjà expliqué que ce texte qui ne raconte rien paraîtra toujours long même s'il est très court ce qu'il n'est déjà plus et même s'il est court ce qu'il est encore mais enfin même s'il est de longueur moyenne il sera toujours moins que médiocre et plein de longueurs il est plutôt la longueur et je me languis d'un beau texte d'un très long ou très court texte qui au moins ne serait pas d'une totale vacuité si je dois l'avouer et donc il paraîtra trop long bien trop long et ainsi s'accomplira la prophétie des quatre premiers mots de ce texte décidément très long dont je ne sais comment ni quand il finira si tant est même puisque je n'en sais rien si tant est que puisqu'il est long très long trop long si tant est disais-je avant cette avalanche d'incises que ne marque même pas la moindre parenthèse comme l'on s'est aperçu depuis longtemps que la ponctuation empêchait de se concentrer sur l'écriture preste qui va son cours et donc ce très long texte est très long lui dont je ne sais comment ni quand il finira si tant est même qu'il finisse à moins de considérer que ce premier fragment qui peut-être bientôt s'achèvera est le très long texte et que donc en ce sens tout a une fin même ce très long texte dont je viens d'avouer que ce paragraphe n'est qu'un premier fragment si tant est même que ce très long texte et non le paragraphe

finisse

22:20 Publié dans Très long texte | Lien permanent | Commentaires (3)

Venelle des Hospitaliers

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    Une pinte d'eau fraîche (glaçonnée) posée près de moi, je me repose un peu avant de me remettre au travail.

 

 

 

 

Saint-Just, 17 août 2006.

20:05 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (0)

7.

    Le soleil suffit à déclouer mon cercueil. Morbid kid.

Laurent m’a tenu la jambe pour me parler des Bienveillantes en me soufflant la fumée de sa clope au bec. À l’aller, dans le bus 11, il y avait une jeune fille blonde vêtue d’une robe rose très courte, sac à main et tongs assortis ; je l’ai revue une heure plus tard place de Châteauneuf ; elle était accompagnée.

Au retour, dans le bus 8, je lisais Ars grammatica.

18:39 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0)

31.

    Le soleil brûlant suffit à déclouer mon cercueil. Morbid kid.

Laurent m’a tenu la jambe pour me parler des Bienveillantes, un roman qu’il trouve médiocres et même douteux, en me soufflant la fumée de sa clope au bec. À l’aller, dans le bus 11, il y avait une jeune fille blonde vêtue d’une robe rose très courte, sac à main rose et tongs assortis, que j’ai d’ailleurs revue une heure plus tard place de Châteauneuf, accompagnée d’un brun mal rasé et portant beau.

Cette propriété, pourtant, est plus délabrée, paraît plus petite que celle appelée Les Petits Ciseaux – son bois fané.

Au retour, dans le bus 8, je lisais Ars grammatica.

17:40 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (0)

19. Les Grands Ciseaux

    Le soleil brûlant suffit à déclouer mon cercueil. Morbid kid. Laurent m’a tenu la jambe pour me parler des Bienveillantes, qu'il trouve médiocres et même douteuses, en me soufflant la fumée de sa clope au bec. À l’aller, dans le bus 11, il y avait une jeune fille blonde vêtue d’une robe rose très courte, sac à main rose et tongs assortis, que j’ai d’ailleurs revue une heure plus tard place de Châteauneuf, accompagnée d’un brun mal rasé et portant beau.

Cette propriété, pourtant, est plus délabrée, paraît plus petite que celle appelée Les Petits Ciseaux – son bois fané.

16:41 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

Neuf-cent soixante deux ans

    En septembre 1044, une émeute contre le clan Tusculanum, menée par les Stephani — une branche des puissants Crescentii, rivaux des Tusculani — força Benoît IX à fuir Rome.

12:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

Orson Roubaud, opus 22 AUTOBUS 1

En 1998, Matthieu B., que je perds de vue, voulait écrire un roman, L'Insu portable.

 

“L’autobus est plein. Tous les voyageurs parlent sur leur téléphone portable. Sauf un. Silencieux. Une place vide à côté de lui. OR s’assied, lui parle. Il ne répond pas. Il est mort.” (Nous, les Moins-que-Rien, Fils aînés de Personne, p.226)

 

Parler sur : "j'ai du mal".

10:44 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)

Sérénité glaçon

Sérénité, ne me fais pas faux bond

Dans le feu de l'action rends-moi froid comme un glaçon

 

Faouzi Tarkhani

03:40 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (2)

mardi, 05 septembre 2006

... sa difficulté à digérer les ravioles

    Grincement de la balancelle. Sève du cerisier, qui forme de petites grappes d'ambre. Le livre est parcouru d'ombres. Comme le vent lourd et moite se fait plus violent, l'homme perclus de douleurs étire ses jambes et suit du regard  les caractères minuscules. "Il me faudrait une loupe", se dit-il, importuné par les mouches. Ce qu'il ne veut pas s'avouer, c'est sa difficulté à digérer les ravioles.
 
(dimanche, dans l'après-midi) 

22:30 Publié dans Diableries manuelles | Lien permanent | Commentaires (0)

Trotzdem... als...

    S'il me vient le désir d'expliquer l'amour que j'ai des syntaxes contournées, à condition que l'océan connaisse aussi des moments de tranquillité, la belle plage des phrases sans récif, j'ai sous les yeux une phrase bouleversante de la Lettre au père de Kafka, très bien traduite par Marthe Robert :
 
Schrecklich war mir zum Beispiel dieses: »ich zerreiße Dich wie einen Fisch«, trotzdem ich ja wußte, daß dem nichts Schlimmeres nachfolgte (als kleines Kind wußte ich das allerdings nicht), aber es entsprach fast meinen Vorstellungen von Deiner Macht, daß Du auch das imstande gewesen wärest. (Franz Kafka. Brief an den Vater)
 
Terrible était, par exemple - bien que je ne fusse pas sans savoir que rien de grave ne s'ensuivrait (il est vrai qu'étant petit, je ne le savais pas) - ce «Je te déchirerai comme un poisson», mais que tu en fusses capable se serait presque accordé à l'image que j'avais de ton pouvoir. (Lettre au père, traduction de Marthe Robert, reprise en "Folio", p. 30)
 
Cette phrase dit une chose, puis son contraire, puis le contraire de ce contraire, qui ne correspond pourtant pas précisément au sens des premiers mots, avant de plonger (à partir de "aber") dans les conséquences de ce mystère, dans les eaux troubles d'un esprit tourmenté par les volte-faces.

21:27 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (7)

Culinaire

    Dimanche midi. Je suis aux fourneaux. Le plat du jour est un

Suprême de gigotée sur son lit de chou frisé à la compote rubis

 

Et on ose dire que je ne sais pas faire la cuisine !

20:20 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (1)

Volent phalènes & moustiques

Fin juillet 2006.

 

    Avant le soir

midi chaud & voluptueux

il règne une douceur champêtre

terriblement

avant la nuit

volent phalènes & moustiques

 

    Guerriers du monde desséché

héros d'un futur équivoque,

oserez-vous

sacrifier la crue

héroïque de vos veines ?

18:50 Publié dans Zézayant au zénith | Lien permanent | Commentaires (0)

Trois cent quatre-vingt-dix-neuf ans

    Le 5 septembre 1607 mourait Pomponne de Bellièvre (dont je n'invente pas l'existence).

18:10 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (1)

Point après chapitre 31

    Oui, ce roman a trente et un chapitres – nombre qui me poursuit – et un Épilogue, que je traduirai ce soir, demain et/ou jeudi. Il me reste encore à traduire les épigraphes, la “Note de l’Auteur” (ce qui ne sera pas compliqué), et quelques réglages, dont une harmonisation nécessaire entre ma traduction du chapitre 1 et le texte de l’édition américaine (différent de celui de l’édition sud-africaine sur laquelle je travaillais en 2003, lors du premier contrat – avorté – de traduction). Le texte de la traduction devrait parvenir à l’éditeur en fin de semaine, et on sablera le Vouvray* !

Ce qui s’est passé, outre un hiver et un début de printemps (grèves et complications à l’université) qui ne m’ont pas laissé les plages de temps nécessaires (et qui, à dire vrai, ne m’ont rien laissé du tout, si ce n’est, pour mon temps libre, l’écriture de ces carnets), c’est que cette traduction, ébauchée il y a trois ans et reprise pour le compte d’un nouvel éditeur, a pâti de mes propres incohérences, de mes doutes, diverses avanies avec lesquelles il faudra bien que je continue de composer. Autrement dit : j’ai manqué de discipline, et, pour Knots (qui doit paraître en février prochain aux États-Unis, mais dont je devrais avoir le texte avant), je traduirai un chapitre par jour, en établissant un plan de travail serré, en ayant lu l’œuvre deux fois de manière rapprochée juste avant (au lieu des trois lectures espacées de Links (janvier et septembre 2003, décembre 2005) avant de me mettre au gros du boulot début mai 2006). Malgré tout, et malgré les innombrables frustrations qui naissent toujours des choix que l’on fait dans ces circonstances, je pense pouvoir assumer sans trop de honte cette traduction !

Je parlais hier (dans une note publiée aujourd’hui) de mon désir de tenir un carnet lors de ma prochaine expérience de traduction : ce sera dans un blog à part, mais nous n’en sommes pas là !

Sinon, le chapitre 31 est très beau. Mais si je commence…

 

* Ce d’autant plus volontiers que je n’ai pas avalé une goutte d’alcool depuis quinze jours…

16:07 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (0)

Six cent cinquante-six ans

    Le 5 septembre 1350, Philippe VI de Valois, dit "le Bien Fortuné", fut inhumé à Saint-Denis.

15:10 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (2)

Chapitre 30

[Lundi, vers quatre heures.] 

 

    Un peu rouillé d’avoir passé tout ce temps à relire, à repasser les pages au gueuloir, à repousser les (d)échéances, j’ai tout de même repris le rythme. Quasi aphasie de Raasta, quasi amnésie de Bile, et surtout l’un des très rares passages qui n’épousent pas le point de vue du personnage principal. Passage exquis sur la maîtrise perdue des mots, qui me rappelle les deux derniers livres de Nathalie Sarraute, Ici et Ouvrez ! lus, si je ne m’abuse, à Beauvais, résidence Bellovaque [je revois le canapé vert forêt, et moi vautré dedans].

Depuis longtemps – plusieurs semaines – j’ai d’infinis regrets de ne pas avoir tenu, dans ces carnets voire dans un blog spécifique, une sorte de chronique systématique de mes errances de tâcheron, ce qui serait peut-être, pour moi la meilleure trace, le plus beau souvenir de la traduction. Qu’importe, ce n’est pas ma dernière traduction, et celle-ci a été très hachée pour des raisons indépendantes de ma volonté, aussi le projet eût-il pâti, quoi qu’il en soit, d’un manque de continuité, puisque, lors de la première phase de travail, en 2003, j’étais bien loin de connaître les blogs, et encore moins de m’être remis aussi virulemment à l’écriture. Donc restons-en à ce constat optimiste : ce n’est pas ma dernière traduction (l’espoir fait vivre).

13:50 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (1)

J.D. Rouboad, 4.41. : Œil oblique

 

“où disperser               les flèches

de l’éclair                    vers la masse sombre derrière

l’œil oblique”

 

(Nous, les Moins-que-Rien, Fils aînés de Personne, p. 244)

 

09:00 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)

lundi, 04 septembre 2006

Notules ***

    *** (De même de la Fantaisie KV 396, huit minutes de roulis, d’envolées de feuilles, d’aspirations déçues, de violentes mélancolies.)

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Another afterthought :

Tangentenflügel : cet instrument est une forme élaborée du pianoforte avec différents registres, et un son riche, typique du clavicorde, mais pas très éloigné du clavecin.

 

Sinon, pour ceux qui suivent, la mante ci-dessus est la même que celle-là.

19:30 Publié dans Unissons | Lien permanent | Commentaires (0)

Déroulé le tapis

    Le sixième (ou septième) des Huit menuets, KV 315 a des accents de Marche turque. Quelle horreur de n’y rien connaître en musique ! (Il y a aussi, vers le début de la Marche KV 408/1, aussi notée 383e, une indéniable parenté. Hasard ou remploi ?)

Tempétueux, le Capriccio KV 395 aussi semble annoncer les fureurs d’une expression lyrique débridée, qui n’avait jamais disparu***.

La Fugue KV 401, pour orgue, quoique superbe, me laisse de glace, ou de marbre.

18:30 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0)

Molto allegro, KV 72a

    Bernard Foccroulle fait s’envoler les toits. Toise du regard le ciel. Ailes qui emportent les fétus de paille, vous voguez. Gais comme des pinsons, tous les diables boiteux sont rassemblés. Blés comme les blonds. Long est le chemin qui mène au point d’orgue, et douce l’euphorie. Oripeaux des nuages où je me perds en vol, allègre, impudique et impubère.

16:15 Publié dans 59 | Lien permanent | Commentaires (0)

Fatrasie

    Le riz n’y suffit pas du tout. Faut dire que je bois trois litres d’eau au bas mot. Ou est-ce l’inverse, la comédie de la soif, l’huile d’olive avec les olives (comme il se doit) ?   Une libellule s’égare dans le salon où je me perdais en circonlocutions. Ses circonvolutions cessent quand elle trouve le chemin de la fenêtre ouverte.    Enfin, c’est en septembre que viennent les vendanges.

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15:14 Publié dans ABC*ACB | Lien permanent | Commentaires (0)

Grand enfant

    Enfant, j’aimais beaucoup les grilles de « mots mêlés ». Ma sœur aimait, dans le programme télévisé, repérer les variantes entre un tableau célèbre et la copie du faussaire (version adulte du jeu des différences).

La technique de composition de notes par métamorphose des unités textuelles avec respect de contraintes arithmétiques propres – inaugurée avec la série Jardins de Valmer, 1 – est un hybride de ces jeux : je mêle les mots, et vous cherchez les différences (si vous le désirez).

14:13 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0)

24.

    En d'autres temps je me mourais d'amour pour une étoile. Elle sombra corps et biens dans l'eau de vaisselle sale, infecte, ou dans la Voie Lactée, ce qui revient au même. Les soupirs d'amour, comme un duettino, émurent la duègne, qui me rossa de belle façon. Qu'elle aille se faire voir, pensai-je

Devant son miroir, digne, la duègne rend son tablier, mais César n'en veut pas. Las, langoureux, il préfère voir enrager deux lions armés de glaives.

13:12 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0)

34.

    Nul ne le sait, mais en d'autres temps je me mourais d'amour pour une étoile. Elle sombra corps et biens dans l'eau de vaisselle sale, infecte, ou dans la Voie Lactée, ce qui revient au même. Les soupirs d'amour, comme un duettino, émurent la duègne, qui me rossa de belle façon. Qu'elle aille se faire voir, pensai-je

Devant son miroir, digne, la duègne rend son tablier, mais César n'en veut pas pour tout l'or du monde. Las, langoureux, il préfère voir s'égorger deux lions armés de glaives.

11:02 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0)

29. Les Grands Ciseaux

    Nul ne le sait, mais en d'autres temps je me mourais d'amour pour une étoile. Elle sombra corps et biens dans l'eau de vaisselle sale, infecte, ou dans la Voie Lactée, ce qui revient au même. Les soupirs d'amour, comme un duettino, émurent la duègne, qui me rossa de belle façon. Qu'elle aille se faire voir, pensai-je

Devant son miroir, digne, la duègne rend son tablier, mais César n'en veut pas. Las, langoureux, il préfère voir s'égorger deux lions armés de glaives.

10:01 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Ligérienne

Ru-Bô, @ 73 : Le style du gel et de l’infra-mince

    Faccia il nostro cavaliere ......................

 

“On compose des vers semblables à ceux d’un débutant, on mobilise les pouvoirs de la combinatoire, on sait être superficiel tantôt, tantôt profond ; on ne se dirige jamais dans une seule direction. À ce moment seulement, on comprend ce qu’est l’aura, ce qu’est le style suprême, le style du gel et de l’infra-mince.” (Nous, les Moins-que-Rien, Fils aînés de Personne, p. 273)

 

...................... cavaliera ancora te !

09:20 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (0)

Zuckerman Unbound

    Testis unus, testis nullus. Première porte à droite.

On which side did he dress? asked Mr White. It took a moment to fathom the meaning, and then to realize that he didn’t know. If Carnovsky was any indication, he had for thirty-six years given more thought than most to the fate of his genitals, but whither they inclined while he went about the day’s uncarnal business, he had no idea. (Philip Roth. Zuckerman Unbound (1981). Penguin, 1983, p. 73)

 

Dernière porte à gauche. J’entends par là une allusion à une semblable anecdote advenue à mon beau-père avant son mariage; il fut incapable d’indiquer au tailleur de quel côté il portait.

00:05 Publié dans Droit de cité | Lien permanent | Commentaires (1)