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lundi, 27 mars 2006
Une pauvre feuille de laurier égarée
Où se procurer les lettres écrites par Madame Hanska ? Il y avait tout à l'heure, sur France Musiques, une émission assez intéressante sur la "liaison dangereuse" entre Liszt et elle, où l'on entendait, bien lues, plusieurs lettres ou textes de Madame Hanska. Ce que j'ai pu trouver sur la Toile, c'est que Balzac avait dû brûler les lettres qu'elle lui écrivait, à la demande insistante de l'intéressée, mais ça ne m'avance pas beaucoup, puisque ces lettres, écrites dans un style fort beau, existent (à moins d'imaginer une facétie des auteurs de l'émission (hypothèse improbable)).
À titre d'exemple, je me rappelle qu'évoquant le fait que l'on pardonne plus facilement à un artiste de génie ses immoralités, dont elle avoue avoir ri, elle écrit qu'un artiste est "[comme?] une pauvre feuille de laurier égarée". Voilà une métaphore (ou était-ce une comparaison ?) d'une grande originalité, et très belle.
Ah ! je voulais déjà trouver le temps de lire les Lettres à Madame Hanska. Si je me mets à désirer les lettres de Madame Hanska, où allons-nous ?
21:21 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (2)
Le sel qui noie ta joie
Thé vert, temps mitigé. La voix de Bertrand Belin. Il faut, bien sûr, retrouver le meilleur de soi. Une belle journée, ce lundi martial. Que les mensonges murmurés trouvent leur vraie bonté !
J'entends le soupçon colossal derrière les nuages. Cognée aux murs, l'encre sèche en graffiti terribles. Je juge hâtivement le sel qui noie ta joie.
17:52 Publié dans Sonnets de février et d'après | Lien permanent | Commentaires (1)
12 + 53 + 12
Déjà douze des 77 miniatures ont été composées. Allons gaiement, d’un pas enjoué, d’une mine alacre, vers la treizième. Oui, il n’en reste que soixante-cinq, une paille.
Seulement douze des 77 miniatures ont été composées. Non, c’est à désespérer d’être prolifique. Il faudrait écrire dix fois plus de notes chaque jour. (Être lu, ça, une autre paire de manches.)
15:51 Publié dans 59 | Lien permanent | Commentaires (1)
Sodoku stup
Ne parlais-je point de sudoku récemment ? Si fait. Pourtant, j'abhorre ce jeu. (Être fasciné par les nombres ne signifie pas que l'on se passionne pour la cruciverbie appliquée aux chiffres, il faut croire.)
Eh bien, avant-hier, ma compagne, qui consultait le quatrième volume du Robert culturel, m'apprit qu'il existait un substantif masculin qui en est le paronyme.
SODOKU <1916; transcription d'un mot japonais, composé de so "rat" et doku "poison"> Méd. Maladie infectieuse transmise par la morsure de rongeurs (notamment du rat).
Il avait été question, la veille au soir lors d'un dîner avec des amis, des dègues du Chili, petits rongeurs aussi nommés octodons, dont un de nos amis possède deux représentants. Ma compagne a donc, désormais, une excellente raison pour justifier sa répulsion viscérale et quasi-allergique aux rongeurs fourrés (lapins nains inclus). On apprend aussi, en cette page 838 du tome 4, que le japonais doku signifie "poison". Que le sudoku empoisonne la vie de ses adeptes, je n'en doute pas. (Que d'intolérance !)
Pourtant, signe de la nouveauté foudroyante de cette mode crucinumérale, SUDOKU ne figure pas dans le Robert culturel et marque, de sa béance, l'interstice entre SUDISTE et SUDORAL.
J'en viens au point d'ancrage de ce billet. Lorsque ma compagne me lut l'entrée du Robert culturel, je venais tout juste, moi, de lire les lignes suivantes :
Mais Jean Puyaubert nous disait toujours, à Jean-Paul, à Rodolfo et à moi :
« Vous avez toujours l'air de croire que c'est vous qui avez inventé la sodomie ! On ne vous avait pas attendus ! »
(Renaud Camus. Rannoch Moor. Fayard, 2006, p. 174)
Je vous laisse deviner quel mot suit immédiatement (et avec deux citations, l'une de Sade, l'autre de Joë Bousquet) SODOKU à la page 838...
14:45 Publié dans MOTS | Lien permanent | Commentaires (1)
Nihilisme
13:05 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (3)
27 mars 1053
De retour à Rome, le pape Léon IX leva des troupes pour aller guerroyer contre les Normands.
(Il mesurait plus de deux mètres : ça, c'est pour la petite histoire.)
12:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (1)
Hier aux griffes
10:53 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (0)
Deux minutes de lucidité
Quoi ??? Vingt-deux notes hier ? Faut s' calmer...
07:56 Publié dans Ex abrupto | Lien permanent | Commentaires (4)