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dimanche, 26 mars 2006

Visions de printemps, IX

    La cascade de verdure détient le secret du dernier mot.

 

22:44 Publié dans 410/500 | Lien permanent | Commentaires (0)

Visions de printemps, VIII

    Verdure désormais investie par les chasseurs, mais toujours lumineuse. Regret des ailes planes du vautour n'est rien ici. (Reviendra-t-il ? (Le reverra-t-on ?)) Dans la splendeur du conte de verdure, les oliviers comme des éventails prolongent le froncement de l'ombre. Une carriole bourgoise encore clapote. Voici une demeure pas massacrée, que flatte complaisamment (ironie) le regard (ironique) du cinéaste (violons ironiques). Violence onirique.

Puis Jésus et les apôtres échangent

Achtung

ou                      To be or not to be

avant du latin d'église (car prononcé en son sein).

Elle était vêtue d'une robe de faille couleur puce. La chasuble verte et d'or tourne le dos, dans la vérité moirée de son mensonge murmuré. Puis

la jeune fille de famille, dans son chemisier jaune à carreaux et son pantalon, demande une cigarette au chauffeur qui nettoie les fiacres. Elle grimpe sur le siège du chauffeur et l'agace de la pointe douce du fouet. Comme ça le chatouille à peine, il ne fait pas de foin. Sa casquette impeccable a pris un air soucieux. Il nettoie (ou le dit) les selles. Très jolie (mais sans poitrine, presque, sous son chemisier jaune à carreaux), elle honore le cuir, demande au chauffeur de venir.

Ils s'embrassent (bien sûr).

Au dîner pérore posément le prêtre. Un immense cierge décoiffe le maître de maison (le bourgeois fermier), sans le secours des grands gestes de mains du prêtre, avec ses lunettes d'intellectuel des pays de l'Est. Je ne vois que le col empesé de la domestique.

La mort

la torture

le massacre .........

......... il n'est question que de cela, dans le malaise des mots qui percent et fouaillent. Elle parle, au soleil couchant, dit ne plus pouvoir marcher sur l'air, car la magie s'éteint, aux atrocités bourgeoises. La femme parle, bouc émissaire, mouton noir (pourtant, en français, les expressions ne sont que masculines, suprême ironie (en anglais : scapegoat)). Des pleurs d'enfant dehors, ou hors les murs ? La mer étale, chèvre détale. L'enfant en bas âge est dressé, près de l'arbre colossal en fleurs.

22:33 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (0)

Visions de printemps, VII

    Six chasseurs l'ont abattu !

Effondré contre la terre, il ne peut voir le possédé et la parfaite jeune fille magique qu'attaquent les six chasseurs. le jeune fille est enlevée prestement, et le garçon si peu berger attaché à tourner la roue du puits. (Ce qui me fait penser à cette inscription curieuse à la base du puits des Compagnons, que mon fils a tout de suite reconnu, en image.)

Le cadavre est enlevé par les paysans. Roue tourne. Mourir au rouge des "bruyères", suivi de lourds nuages laiteux comme des cataplasmes.

Dans la maison bourgeoise, j'ôte ma casquette. La lourde porte de bois en toile de fond, j'ai déjà disparu, pour laisser le riche bourgeois fermier et la jeune dame converser.

Bohême bercée d'opulence blessante.

Belle bibliothèque.

22:13 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (0)

Visions de printemps, VI

    Le cerveau échauffé, on se gorge d'eau, comme la prairie nourrie de pluie, aux premiers vents du printemps. (Peut-on écrire que cet anglais n'est pas catholique ? Mais la langue entendue est gouleyante comme une pierre frottée qui grasseye.) Vus d'en haut, les deux corps nus qui tâtonnent près du rivage comblent le vide à l'horizon. De leurs maigres gestes en forme de signatures émane une grande joie. Un Sisyphe de somme s'épuise, sans jamais (pense-t-on) connaître l'insomnie. Le berger honni accompagne ses pas sans honte. Le délivre.

22:06 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0)

Visions de printemps, V

    Souffles de vent dans le sable, après la magie, rafales, galop dans la neige. Après une cavalcade, dans le prieuré en ruines, le moine tourne derviche. La beauté d'une quête spirituelle se fait jour dans la brume (qui n'est pas la neige). Je ne connais rien de plus beau, vautour, que ton envolée. Maintenant, quand les chèvres bêlent, quand tintent les clochettes, au gré du long chemin de froide pierraille, j'entends la voix qui me parle mais ne me dit rien, dont je suis obligé de suivre les méandres poétiques dans une langue qui n'est pas la mienne et que je comprends, signes en italiques pour dire le bannissement dans les ardoises neigeuses, les pas perdus des fuites montagneuses, tout comme le grand bœuf roux traverse le chemin entre deux maisons, avec les mêmes gestes mesurés que l'ermite (le presque plus vraiment berger) qui boit lentement, posément, respectueusement, son potage.

La mélopée (triste, affligée maintenant) accompagne les gestes de la tisserande. Tu enfourches encore ta monture... Grand paysage de montagnes noyées par les nuages, une ivresse perdue dans le chant des passereaux. C'est paroles fertiles qui parlent de stérilité. On ne peut pas quitter les lambeaux, se défaire des stigmates de la naissance (de l'origine). D'un visage de pierre antémanuélin pourra jaillir une fontaine.

Le soleil orangé brûlant, c'est lui. Se moquera-t-on de moi, devant le temple de fortune ? L'épopée n'est jamais vraiment belle que lyrique, pétrie de noble et altier lyrisme. Douze silhouettes contre le coucher de soleil ponctuent la crête du chemin de leurs exclamations, et pondent les répons. Il faut suivre la prière et voler dans les imprécations, comme un souffle de vent, une caresse d'Athis. Un unique nuage rose dans le ciel jaune rougi pointe de son doigt difforme ce choeur hiératique. Le vol d'un oiseau invite le spectateur à se faire haruspice. Se jeter à l'eau, et ne voir que la beauté sévère de la prêtresse. Bouclier lance croix sont autant d'accès à la vérité de l'arithmétique, à la verdure périe en hiver, aux douze paysannes dans le pré, à la prairie semée d'oliviers centenaires, aux noms infinis cachés dans les nombres.

Bouclier lance casque et pierre de la croix fleurissent dans nos regards qui suivent le fil du courant, baignant dans le même fleuve que le vieil Eschyle des montagnes portugaises, entre plaine et prairie, entre l'olive noire et la poutre qui pèse.

22:03 Publié dans Narines enfarinées | Lien permanent | Commentaires (0)

Visions de printemps, IV

    La mer lie de vin, on s'enfonce dans l'eau avec vous, puis pleure en entendant le jeune homme chevelu appeler, éploré, Branca Flor. Elle joue de la "guitare" (théorbe, luth) à bord d'un "drakkar" richement peint. L’œil capte ce que ne saisit aucun mort.

Le cheval au labour cerne un chant qui s'éteint dans les volutes roux des sillons. La pente rude à l'ânière, avec ses bêtes au joug. La faîne est bien le fruit du hêtre. On imagine la magie.........

 

......... aucun âne n'est saisi de faim-calle.

21:38 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0)

Visions de printemps III

    C'est la douceur de la parfaite jeune fille.

Rendre les habits (sans rancune) au regard mûr de complots. Oui, mais, au brasero du dieu citrouillard le presque plus tellement vrai berger s'humilie, de ne pouvoir faire naître le vin. La fileuse de quenouille menace. Il ne reste qu'à se lover entre les cuisses de la robe bleu ciel de la parfaite jeune fille. Ton monde mûr au marronnier va y perdre sa substance. Mon enfant rousseur, c'est le déclenchement du conte de frais.

Farine & cuves. Grappigrappigrappons le vin. Le balai de sorcière enfourne. Fanfare & cuivres (même pas).

Rapporte-moi une guitare que j'ai laissé choir au fond de la mer.

 

21:30 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (1)

Visions de printemps II

    Lentement j'abandonne mon large froc de moine, ou le dégage de mes épaules. Un ânon au fond, et l'histoire de l'âne. A story for asses. Mâchonner paisiblement assis contre le tronc d'un arbre (frêne?).

Ce n'est pas un froc. Voix off. Voix offerte. Cut. Cutanée. Lointaines figures s'éloignent sur le chemin sans plus rien dire qu'à sonnailles. Feu de joie, lente procession criarde de femmes sautillant à quatre pattes, toujours la même mélopée. Le repas funèbre s'anima, devint une immense frairie.

Ce n'est pas un froc. Ce n'est pas une guitare. C'est la "guitare". Ronde autour du feu. Fichus autour de la tête, les femmes battent la terre pelée de la main droite dans un mouvement sans cesse repris, aux accents lancinants de la rauque mélopée. Mine salopée.

Quel

est ce rituel ?

 

Treize hommes rassemblés, un de dos au premier plan, sept au fond adossés au mur de la grange, et cinq entre les deux "groupes". Vêtements paysans, bérets, paroles rauques, la pluie jaune du soleil. On doit adorer, vénérer celui qui, dans un film, montre aussi beau le vautour volant. Vautour fauve, plus bel oiseau, au moment où j'écrivais "pluie jaune".

Maintenant la scène des bergers d'Arcadie, le jeune berger stéréotypé, rebec et tout le tremblement (ou est-ce un flageolet?), dont la jeune fille (la fillette?) s'est approchée, agneau dans les bras, robe orange ultra-courte, dans la désolation du paysage grégaire. Air de flageolet, air de berger, puisque tu n'as pas trop l'air d'un verger.

Puis la rencontre. Verdure lumineuse encore et encore. Faux berger bonnet phrygien. À la frange d'un sublime paysage fait de riens. Les moutons noirs et blancs te suivent, mais c'est pour la galerie, pour le film, pour construire l'espace dénudé de nos regards à ta semblance, dans l'attente des flots oranges de cette rivière où se baignèrent les jeunes filles, et celle-ci, dans sa robe quasi de mariée se déshabille, puis filmée de dos, fesses et dos beaux mais hanches presque mâles de dureté, nage en cercles concentriques, rejoignant toutes trois dont le presque trop vrai berger (braiements) vole les habits à leur insu. Danse de leur nage dans l'eau, l'orage gronde-t-il ? Une nattée, peau très mate, cheveux d'une longueur étonnante, très belle malgré son peu de poitrine : le presque plus si faux que cela berger s'extasie dans l'espace.

Et in

Arcadia ego

 

Chants, diadème, répons, voile orange comme une couronne. Chants énigmatiques de tant de simplicité ouverte dans le creux des yeux. Fuite vers le sombre des forêts, je distingue les rousseurs de l'automne, que déchire l'orange de la vêture, de la parure.

21:21 Publié dans Les Murmures de Morminal | Lien permanent | Commentaires (1)

Visions de printemps

    Bizarres aquarelles, voix rauque ou perdue, titres très colorés : le générique de Veredas.

Nous avons neuf tisanes différentes, toutes en feuilles, et aucune en sachat (de vrais puristes). Un champ désolé d'oliviers, ou est-ce une colline, une butte ?

Lumière superbe, herbe verte.

Homme plaid à carreaux autour des épaules, jeune fille cape bleu ciel. Tous arbres tordus, herbe toujours lumineusement verte. Âniers qui passent.

Une quenouille : boa tarde. Autres quenouilles, qui dialoguent avec une hache. Filer, fendre. Rouge superbe du même geste que les gaveuses de mon pays. Les pierres jointent mal, au crachat dans les mains.  Le chemin de Damas ne mène pas aux caravanes, mais au torchon de l'arrière-plan. Ce qui fascinera, c'est le pantalon rapiécé, patchwork aux tuyaux asymétriques.

Un dragon sortira la tête de l'embrasure de cette demi-porte, pour faire taire le bûcheron de fortune, qui maintenant chante, sans se soucier du dragon. Pas du tout. Il est question de Maures (dans le sous-titrage anglais : moors, d'où ôer l'eau et le double rond de la lune).

Grande étendue jaune maintenant. Ajoncs, colza ? Air de guitare rès artisanale, de ferraille rapiécée, et passage de lourds laineux bêlants de gauche à droite. Ce n'est évidemment pas du tout une guitare. Est-ce bien la vérité, ou la verdure, la verdeur du cinéaste si vivant, dont l'image décharnée désenchante même les surfaces autrement imprimées ? Danses et chants (au coin du feu la vieille feule) semblent l'aune de tout discours. Le tissu fane.

Du chaudron maintenant la tête du dragon va jaillir et emporter la "guitare".

Le ver est dans le fruit, c'est dire que le printemps est dans le regard. Symétrie rouge de la fillette muette et de la ferraille posée sur les genoux du conteur bûcheron de fortune. Lampe à huile rire mouvement nerveux des sandales (ce qui se tient en travers des yeux). Attendons le dragon.

21:02 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (2)

20 + 19 + 20

    Il est commode de noter ici que déjà vingt textes ont été écrits et publiés dans la catégorie 59 et qu'il en reste donc trente-neuf à composer pour donner un semblant de rondeur à cette rubrique. Pourtant, si ces carnets ne devaient devenir que le simple reposoir (voire le déversoir) de mes maniaqueries arithmétiques, on n'irait pas bien loin. Je dois reprendre le fil distendu de mes réflexions, pour ne pas désarçonner davantage les pauvres lecteurs égarés.

17:27 Publié dans Soixante dix-sept miniatures | Lien permanent | Commentaires (0)

Manuel Jeronimo Romero de Avila

    Connaissez-vous le compositeur espagnol du XVIIIème siècle Manuel Jeronimo Romero de Avila ? Pas moi, en tout cas. Aucune information nulle part. Une énigme.

17:21 Publié dans MUS | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE

10

    au rond-point des mariniers

jetant noire l'ancre

une sterne allait

 

voletant de ci de là

comme un espoir en fureur

 

b on us

17:17 Publié dans Tankas de Touraine | Lien permanent | Commentaires (0)

L

    Le nombril est aussi large et gluant qu'un puits près d'un débarcadère ; les vers de terre s'y tortillent joyeusement ; je grimpe dans le funiculaire, avec mes tatouages et mes cicactrices.

(Où je me rêve en pirate, ce qui est de l'ordre de l'exagération, pour le moins.)

 

Bonus IIIII et I

16:52 Publié dans Arbre à came | Lien permanent | Commentaires (0)

26 mars 1642

    Françoise Lacombe, Jean Taffoureau et Michel Daix ont pour points communs de ne pas être célèbres, d'être nés le même jour et d'être répertoriés dans les sites généalogiques de la Toile.

Bonus I

16:47 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (1)

Sans écran

    C'est tout de même une complaisance étonnante vis-à-vis de soi-même que de lire les dernières notes publiées, vérifier une fois encore les commentaires (nul nouveau à cette rubrique-là), songer à écrire le billet suivant, constater que déjà trois photographies ont été publiées aujourd'hui, contrairement à l'ordinaire, et ce alors que, pourtant, l'écriture du roman en cours est en rade.

Bonus II

16:42 Publié dans 59 | Lien permanent | Commentaires (0)

Jour de croûtes

    Ecrire les notes, puis les publier illico, c'est-à-dire, quand une fournée de textes naît sous les doigts, au frénétique tapotement du clavier, les publier les unes après les autres au lieu d'en échelonner la publication en ligne, serait une expérience à tenter. Some other time.

Entre-temps, ce dimanche aura été la journée des croûtes.

Tout d'abord, il est parfaitement scandaleux d'avoir confié la "décoration" (c'est-à-dire l'enlaidissement) du Muséum d'Histoire Naturelle de Tours à un "artiste" aussi nullissime que le ou la dénommé(e) D. Valique. À ce niveau-là, ce n'est même plus possible de parler de copinage (ce que ce doit être) : c'est du détournement d'argent public !

(Nous n'avions jamais visité le Muséum. L'exposition consacrée aux "insectes artificiels" mérite une visite ; c'est amusant.)

Ensuite, pour poursuivre dans les croûtes, la galerie Mathurin expose des toiles hideuses et néo-pompières sous le titre pompeux Surréalistes roumains. Ce genre d'imposture est vraiment à hurler.

Les photographies qui accompagnent les déjections en question sont d'un niveau moyen, et on leur en est, par contraste, éternellement reconnaissant !

Heureusement, il faisait un temps magnifique aujourd'hui, et pour la première terrasse familiale de l'année, au Lys d'Or, l'humeur au beau fixe.

16:36 Publié dans 1295 | Lien permanent | Commentaires (0)

Violoncelle géant en Charente

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13:30 Publié dans Rues, plaques, places | Lien permanent | Commentaires (1)

Villandry par Clavreul

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    Dans la série des lectures (ou plutôt : des feuilletages (effeuillages?)) de livres "régionaux", il y a aussi, emprunté également à la médiathèque de La Riche, un livre assez curieux de Denis Clavreul, dont je connaissais les croquis et dessins animaliers (en particulier ornithologiques (je crois même que c'est lui qui a collaboré aux plus récentes rééditions des Oiseaux d'Europe de Paul Géroudet, ajoutant ses coups de plume et de pinceaux à ceux de Robert Hainard)), et qui s'est ici "attaqué" (sans connotation péjorative) aux Jardins de Villandry. On peut ne pas aimer les aquarelles de Clavreul, mais, au moins, le livre est bien fait, et il apporte un regard singulier sur ces jardins pourtant rebattus (à commencer par moi, qui y suis allé deux fois en à peine plus de deux ans).

 

Photographie : Droits réservés MuMM

13:00 Publié dans Brille de mille yeux | Lien permanent | Commentaires (2)

120 + 7 = 712 signes

    Allez savoir pourquoi, le calendrier, qui se trouve dans la colonne de droite et qui est l'un des points de repère les plus habituels de tout blog, indique qu'aucune note ne fut publiée le 6 de ce mois, ni le 18 d'ailleurs, ce qui est rigoureusement faux. Suis-je ainsi puni, par la force d'un arbitraire électronique méconnu, car je prête trop de soin à l'organisation des rubriques "notes récentes" et "commentaires récents", chacune marquée du sceau de ma passion pour les nombres premiers ? Ou est-ce un petit clin d'oeil moqueur, comme je m'enfonce dans la pratique des bonus, qui sont une tentative de pallier l'effritement du temps en saluant la "disparition" de certaines notes ? Peu importe, sans doute.

 

Bo n us

12:27 Publié dans 721 | Lien permanent | Commentaires (0)

26 mars 1134

    Quand Saint Etienne, auteur de la Charte de Charité de l'ordre cistercien, mourut, le 26 mars 1134, l'Ordre comptait déjà soixante-quinze abbayes.

(Source : Abbayes.net)

```Bonus I, II et III ```

12:00 Publié dans Hystéries historiées | Lien permanent | Commentaires (0)

Lucelle

    Il y a de curieux hasards. Cherchant des informations sur le mois de mars 1123, afin de composer l'une des Hystéries historiées, je découvre une page Web consacrée à l'Histoire de Lucelle, commune et abbaye dont j'ignorais totalement l'existence ; or, je lisais hier soir, avant de m'endormir, le quatrième chapitre de Suburban blues, dans lequel Yémy forge le néologisme lucelle, qui échappe à une jeune femme, en un moment d'extase sexuelle porteuse de métamorphoses lexicales.

Je crois me rappeler que le narrateur précise que "ça n'existe pas".

11:34 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (0)

Le Saché de Balzac, ou la malédiction ?

    J'ai parcouru, plus que lu, le livre de Marie-Françoise Sassier, Le château de Saché, refuge de Balzac. Nous avions visité Saché il y a plus de dix ans, et nous avons récidivé il y a bientôt deux mois, à l'occasion d'une très décevante exposition de Kantorowicz qui ne recèle quasiment que des croûtes (et qui doit s'achever bientôt, je pense).

Eh bien ! Il semble que la postérité de Balzac à Saché soit victime d'une forme de malédiction, car ce livre-là n'est guère meilleur que l'exposition en question : maquette hideuse, qualité très piètre des reproductions photographiques, sans parler de l'inévitable chapitre hagiographique à la gloire du président du Conseil Général. Bien entendu, on y apprend "des choses" sur les différents propriétaires du manoir depuis le dix-neuvième siècle, en particulier sur Paul Métadier, qui fut à l'origine de la création du Musée Balzac... mais on sent bien que ni l'auteur ni l'éditeur ne sont touchés par la grâce du bon goût, ni surtout, nourris d'une véritable admiration pour l'écrivain.

Le plus navrant, ce sont, sans doute, les cinq ou six pages consacrées à la célébration du bicentenaire de la naissance de Balzac, en 1999, dont il semble que rien ne l'ait distinguée de n'importe quel ringardise pseudo-populaire. Costumes paysans "d'époque", enfants des écoles rameutés pour faire nombre, grande randonnée pédestre où il ne semble pas que l'oeuvre de Balzac ait joué le moindre rôle...

En fin de compte, rien ne vaut d'arpenter les chambres de la demeure et les pelouses ou parterres, mais c'est regrettable, car il ne s'en faudrait pas de beaucoup pour que ce livre soit, non seulement instructif, mais aussi très plaisant

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11:23 Publié dans MAS | Lien permanent | Commentaires (0)