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vendredi, 07 avril 2006

Tentative d’écriture en simultané d’une première écoute de la Cinquième Symphonie (en ré majeur) de Ralph Vaughan Williams

    Ce que j’aime le moins, dans la musique, après n’avoir – en quelque sorte – connu que cela, ce sont les symphonies.

Je découvre la Cinquième de Vaughan Williams, et, après un premier mouvement à l’allegro limite dégoulinant, je suis séduit par le scherzo (Presto misterioso : tout un programme, ou même un oxymore ?) et franchement charmé par la romance, d’influence clairement romantique (comme son nom l’indique) mais douce, ô combien, comme un rêve de berger arcadien. (Je suis encore sous le coup des pages insulaires de Rannoch Moor, je pense.) Le hautbois nasille avec tendresse, et des frondaisons se balancent, bientôt gagnées par l’orage ; on se croit dans les bois.

La passacaille, composée de trilles, de rafales, de grands envols, n’est pas loin de l’emphase du premier mouvement. Mais ce sont aussi d’infimes sautillements, d’infinis regards perdus dans l’horizon. Pour être profondément symphonique, post-romantique, cette musique me plaît, par son unité, ses hésitations et ses retours de flamme. (Ce n’est qu’à première écoute. (Je dois me dépêcher de publier cette note, qui me semblera demain avoir été écrite par un autre. (Et ce sera vrai.)) L’effet en est saisissant.)

Le grondement lointain est toujours maintenu ; jamais la passacaille n’explose en feu furieux, à moins que le finale (j’écris ceci en simultané) ne démente cette assertion. (Pauvre dément ! Closes tes parenthèses.)

Le finale est accompli.

16:02 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : TRES GRANDE MUSIQUE

Commentaires

La contrainte "catégorique" ne me permettant pas ici de modifier trop le texte original, je suis (une fois n'est pas coutume) le premier à commenter un de mes textes, car je m'aperçois que la première phrase est très ambiguë et même franchement incompréhensible.
Surtout, j'ai oublié de préciser qu'il s'agissait de la version enregistrée par le Bournemouth Symphony Orchestra sous la direction de Kees Bakels. Elle fut enregistrée entre le 7 et 13 septembre 1996, à Poole, dans le Dorset. La référence complète du disque est Naxos 8.550738.
Il y aurait bien d'autres choses à dire sur ce disque.

Écrit par : MuMM | vendredi, 07 avril 2006

Effectivement, c’est Dorsetéjà plus clair…Nous, pauvres lecteurs, ne savions même Bakels étaient les auteurs de ce chef d’œuvre. Merci pour les précisions !

Écrit par : Aurélie | vendredi, 07 avril 2006

« un mouvement à l’allegro, des frondaisons se balancent ; de grands envols ; l’emphase du mouvement ; d’infimes sautillements. » :
Se danse-t-elle cette Cinquième Symphonie, apparemment en Vaughan ce moment dans la demeure du Musicien ?

Écrit par : Aurélie | vendredi, 07 avril 2006

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