Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

jeudi, 23 novembre 2006

2ème manche

medium_August_Macke_lady_in_green_jacket.jpg

 

    Tant que le soleil cogne contre les vitres, il fera bien bon ici. Que d’élégance dans cette scène de promenade ! Cela me fait cligner, mais l’avarice n’a pas de bornes. August Macke n’est pas mon préféré, parmi les peintres expressionnistes allemands, mais je dois lui reconnaître, ici, un génie certain de la composition. Aujourd’hui encore mardi. Ce qui retient mon œil, once all is said and done, ce n’est pas la dame filiforme, le squelette délicat recouvert d’une élégante veste d’un vert plus soutenu que celui des frondaisons. Revenue la saison du fenouil. Ce qui retient mon œil, c’est l’habit clair de la dame de droite, et plus encore, les cabanons (maisons ?) au fond. L’ od eur du chou vert ne s’est pas incrustée dans la demeure. Ces cubes. Pas contre les vitres –par les vitres le soleil vient déplier les phrases que mes doigts retenaient prisonnières. Ces cubes répondent à l’impression de solitude ou d’enfermement, d’autisme peut-être, qui se dégage de la dame en vert (de quoi prisonnière ?).

Commentaires

très bien vu,
mais elle regarde ces couples au loin et cette composition, ceux qui sont deux et elle qui est seule accentue l'effet de solitude de cette femme et d'attente, peut-être? tout cela est finalement très banal, je n'aime que moyennement ce tableau,les verts y sont très choux de bruxelles ou plutôt brocolis, à peine cuit, et la couleur de la terre est d'une molesse incroyable , je préfère quand Macke peint des petites maisons blanches, solaires et ses souvenirs du maroc(?) je ne suis plus très sûre.

Écrit par : if6 | jeudi, 23 novembre 2006

J'aime infiniment ce tableau douloureux.Il me touche par l'évidente solitude de cette femme.

Écrit par : eeguab | samedi, 14 juillet 2007

Les commentaires sont fermés.