samedi, 02 décembre 2006
Forza !
Sur les murs blanchis, reblanchis, à la chaux, le prince emprisonné (en des temps reculés où les Playmobil n’existaient pas) avait ponctué de signes répétitifs, décorés sa cellule, où ne manquait pourtant pas de trôner un âtre, histoire de se réchauffer le cœur. Certains de ces dessins demeurent farouchement énigmatiques, comme l’espèce de tube rouge à capuchon rond, où l'on perçoit un préservatif démesuré, ou, peut-être, un sexe de cheval dont la longe aurait été, trop lourdement, tirée. Neuf mots encore peuplent le silence de la cellule.
08:20 Publié dans Onagre 87 | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : Photographie, Ligérienne, Littérature, Art
Commentaires
Cher MuMM, je dois t'avouer que ton interprétation de la fresque du cachot de Ludovic Sforza est la plus originale que j'ai lue jusqu'à présent...
Quant aux neuf mots, je n'en ai, de mémoire, retenu seulement sept : "Ludovic, celui qui n'est pas content" ?...
Écrit par : Denis | samedi, 02 décembre 2006
"Les anglicistes sont des obsédés sexuels." (Six mots.)
Rassure-toi, les "neuf mots" du texte n'ont aucun rapport avec les inscriptions du cachot.
Écrit par : MuMM | samedi, 02 décembre 2006
En ces temps de "sidaction" (1er décembre), rien de moins choquant qu'une "capote anglaise" médiévale...
Écrit par : Denis | lundi, 04 décembre 2006
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