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dimanche, 15 avril 2007

Le Génie du lien

    L'Amour l'automne, églogue à seize mains : trop de connivences, trop de liens à chaque ligne. Il faudrait ne plus écrire, et ne plus lire. C'est dire s'il faut continuer de lire et d'écrire. L'une des anagrammes les plus fertiles du volume, Tristan/Transit, me renforce encore dans l'idée que les textes les plus complexes de Renaud Camus sont cousins du Génie du lieu de Butor (dont le tome 4 s'intitule justement Transit).

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Matthieu avait décidé de lire d'abord les six premiers mois du Journal de Travers, histoire de parvenir à l'orée de l'automne, au troisième tiers de septembre 1976. Mais, une fois acheté l'épais volume blanc dont l'odeur (boisée, printanière, fugace, charnue) lui rappela aussitôt celle de son exemplaire (oublié, remisé (depuis belle lurette) dans la buanderie) des Géorgiques de Claude Simon, quand il l'avait acheté à Bordeaux en 1993, il ne put ni ne sut ni ne voulut résister, et en commença la lecture sur le champ (et en classe).

Commentaires

Le même problème s'est posé à moi, cher ami : je venais de "sauter" du premier au second tome du Journal de Travers lorsque m'est arrivé L'Amour l'Automne - que je n'ai pu m'empêcher de commencer, bien évidemment. Depuis, je navigue de l'un à l'autre (et ne vais probablement pas tarder à couler).

Écrit par : Didier Goux | dimanche, 15 avril 2007

Fall in Love. Youpi!

Écrit par : Y | dimanche, 15 avril 2007

C'est un jeu de mots...

Écrit par : MuMM | lundi, 16 avril 2007

Jouer à l'aile.
www.e-hummingbirds.com

Écrit par : colibri | lundi, 16 avril 2007

Donc, spielen den Flügel.

Écrit par : patricia | mercredi, 18 avril 2007

Les commentaires sont fermés.