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mardi, 17 avril 2007

Objet du délit (L')

    [Ce sont des crochets qu'il faut ouvrir à présent. (Remarquez qu'on ne dit pas ouvrir un crochet, alors qu'on dit couramment ouvrir une parenthèse.) Ce n'était pas du tout prévu, mais à présent je n'ai pas d'autre choix que d'ouvrir des crochets dans ce texte. En effet, le lien que me signale si gentiment Joye, s'il m'a intéressé, m'a aussi, assez prodigieusement, agacé. L'exposition Objet Beckett n'est pas du tout ratée, comme le prétend Philippe Lançon ; seulement, il faut prendre le temps de s'y attarder. Pour ma part, j'y ai passé trois heures, et encore en ne regardant pas les documents vidéo et films que je connaissais déjà. Les passants qui la parcourent au pas de course, sans prendre le temps d'entrer dans l'univers beckettien (et qui sont souvent venus là par curiosité (saine, certes, mais si superficielle), sans réelle connaissance de l'oeuvre de Beckett), s'interposent entre l'écran et les spectateurs, tout en paraissant se demander pourquoi trois ou quatre clampins sont postés là : regarder un film de quinze minutes du début à la fin ? pour quoi faire ? J'ajoute que, venant de l'insupportable Laura Vanel-Coytte, ce copié-collé sans saveur et sans aucun éclairage personnel ne m'étonne pas. Bref... me faire des amis, encore.

Si j'ai ouvert ces crochets (après la longue parenthèse d'hier), ce n'est pas pour éventer quelque secret de polichinelle pour le texte en cours d'écriture. C'est pour noter combien m'a amusé la précision que le brave petit soldat Laura a cru bon d'ajouter après son petit copié-collé fade : "Et jusqu'à juin 2007, pour célébrer le centième anniversaire de la naissance de Beckett, le Festival Paris Beckett..."

Beckett, né le 13 mai 1906, a prétendu être né le 13 avril, afin de faire coïncider sa venue au monde avec le Vendredi saint. C'est de cet écart, de cette schize, qu'était née, l'an dernier, mon oeuvrette en 32 chapitres, Comment je n'ai pas célébré la naissance de Samuel B. C'est d'un semblable refus de célébrer Beckett à date fixe qu'est né, crois-je comprendre, le projet d'une grande exposition consacrée à Beckett un an après son centenaire. Mais ce sont des subtilités que Laura Vanel-Coytte, toute absorbée dans l'exégèse de Cyril Collard (!) ou dans la contemplation des croûtes de Frida Kahlo, ne peut comprendre.

Fin du mini-pamphlet. Refermer crochet(s).]

Sur quoi, la nuit venant, il remit au lendemain la suite du récit. Le crissement entendu la veille lors de la fermeture des volets métalliques de la bibliothèque ne résonnait plus à son oreille. Il alla se coucher. (Mais fait-il autre chose ?)

23:43 Publié dans Bel arciel | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : Littérature

Commentaires

Houla, MuMM, c'était pas pour t'embêter que je t'ai signalé le lien !!!

(désolée !)

Écrit par : joye | mercredi, 18 avril 2007

Ne le prends pas personnellement : au contraire, je trouvais l'attention très gentille... et d'ailleurs, comme tu l'as vu, cet article est loin de me laisser indifférent !

Écrit par : MuMM | mercredi, 18 avril 2007

Petit sourire cet aprèm, une de mes étudiantes faisait une présentation sur les actualités culturelles à Paris et hop ! sur l'écran : l'image de Sam B. lui-même !

Écrit par : joye | jeudi, 19 avril 2007

Merci pour ce pamphlet où mon nom apparaît plusieurs fois et qui m'a permis de savoir que j'étais critiquée.... sans le savoir avant que ton blog apparaisse dans Google...
La prochaine fois, fais-le en face...

Écrit par : Laura | mardi, 24 avril 2007

Je ne me cache nullement, d'autant que j'avais fait un rétrolien (que votre blog refuse, apparemment). Si j'avais voulu faire ça en douce, je ne vous aurais pas nommée. Par ailleurs, ça ne m'étonne guère que vous soyez du genre à scruter la moindre résurgence de votre nom sur la Toile : pour information, je viens de vérifier et, à une requête entre guillemets sur votre nom, Google ne donne cette page-ci qu'en 34ème position.

Autrement dit, vous avez bien du temps à perdre ; mais, tout cela étant posé, il suffit que vous le demandiez pour que j'efface votre patronyme mi-carolingien mi-vulpin du texte de ce billet.

Enfin, si vous avez le droit de vitupérer contre moi sur votre blog, vous n'avez, en revanche, pas du tout le droit d'y recopier in extenso le texte de ce billet sans mon autorisation. Si vous y tenez, vous pouvez conserver le lien, ce qui montrera aux lecteurs de votre blog, s'ils s'aventurent ici et s'ils prennent (contrairement à vous) la peine de le lire, que le côté "pamphlet contre la géniale Laura V.-C." n'est qu'une infime partie du propos.


(Ah, accessoirement, la langue française distingue entre le "tu" de camaraderie et le "vous" de politesse : comme nous n'avons pas gardé les barrières ensemble, vous êtes priée de vous en tenir à la deuxième option.)

Écrit par : MuMM | mardi, 24 avril 2007

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