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dimanche, 07 octobre 2007

Murs de ce savant (vers 1044/1265)

    J’ai beau regarder les ballets de Gallotta et relire inlassablement toujours le même article sur Fatos Kongoli alors que je n’ai jamais lu ni même ouvert le moindre livre de Fatos Kongoli mais parce que le journal est ouvert à cette page dans les toilettes, je sais que je m’effile, complote dans les coulisses. J’ai oublié. Elle s’est étouffée en entendant cette nouvelle effarante. Dans ce jeu de dupes, si je tire les ficelles, on me dira bon pour le service, à faire oublier les coups de crosse et les démangeaisons du pollen. Ce n’est qu’après avoir fait enlever le cadavre que l’inspecteur remarqua la cuillère à porridge grasse de beurre, comme s’il avait soudain eu la conviction qu’il allait perdre son poste. À qui est ce sac ? la question allait de soi. Je m’effile en me rasant le fémur, je guette, et regarde de tous côtés, jusqu’à voir ces deux enfants, de dix ans pas plus, qui se roulent un joint, avant de sortir d’un gros paquet de farine Francine, facilement de quoi s’envoyer des lettres longues de cent lignes. À l’arrière, arborant le 15 en lettres blanches dans le dos, je reprends pile où je m’étais arrêté (je m’effile en me rasant le fémur, je complote dans les coulisses, expertement, avec l’ardeur des nouveau-nés) me roulant une pelle.

23:00 Publié dans YYY | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : Littérature, écriture

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